Une semaine après le début du mouvement de contestation des « gilets jaunes » et les potentielles perturbations attendues ce week-end, la Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire tire la sonnette d’alarme.
« Le blocage des zones d’activités et commerciales, des centres villes ainsi que des ronds-points et entrées de ville a eu pour conséquence la désertion des commerces ainsi que des marchés non sédentaires. Elle a provoqué une très forte baisse d’activité et de chiffres d’affaires pour de nombreux entrepreneurs », explique ce vendredi la CCI.
« Avec les fêtes de fin d’année qui approchent, Eric Grelier, Président de la CCI souhaite alerter les autorités mais surtout les manifestants sur les conséquences dramatiques d’une telle prolongation des blocages. Cette période de fin d’année constitue un enjeu primordial pour les commerçants, leurs salariés et le monde économique en général, qui réalisent une partie substantielle de leur chiffre d’affaire sur cette période. »
« Cette situation fait courir des risques graves à tout le commerce quelle que soit sa forme et sa surface. Au-delà des impacts en termes d’emplois, c’est la dynamique de nos villes qui est en danger », indique Eric Grelier, Président de la CCI.
Dans le communiqué, Eric Grelier « demande aux pouvoirs publics la vigilance et les mesures nécessaires afin que les activités des commerçants et des entrepreneurs soient rendues accessibles et s’exercent en toute liberté. Il en va de la survie de certaines activités déjà affectés par une activité en berne depuis plusieurs mois. »
Il en appelle également « à la responsabilité des manifestants. On peut comprendre le mécontentement des manifestants. Toutefois leur expression doit respecter les activités des chefs d’entreprises, des commerçants et des salariés qui y travaillent. Ils ne sont pas responsables des maux qu’ils dénoncent et pour lesquels ils s’insurgent. Il est urgent et essentiel que les lois de la République soient appliquées au bénéfice de tous. La liberté de circulation et d’entreprendre librement ne sont pas négociables. »