Touché depuis plusieurs mois par la crise du Covid-19, qui empêche notamment d’accueillir du public au stade, le club angevin doit également faire face à l’absence de droits télé, après le fiasco Mediapro.
Dans un entretien accordé ce mardi au Courrier de l’Ouest, Philippe Caillot, président délégué d’Angers SCO depuis l’été dernier, fait part de son inquiétude quant à l’avenir du SCO d’Angers.
« À cause du Covid et des stades vides, il y a une perte de billetterie, qu’on évalue à 5 millions d’euros. On l’a intégrée, même si ce n’est pas simple. Mais le point crucial, ce sont les droits télé […] On a souscrit un PGE (prêt garanti par l’État) au printemps, on va essayer de l’augmenter parce qu’on n’avait pas demandé tout ce à quoi on avait droit. Ça ne sera pas suffisant, mais on va essayer d’obtenir un peu plus d’aides. On s’attend à une perte importante », confie-t-il au quotidien.
Philippe Caillot estime que le club est en « difficulté » et que certains paiements « seront retardés ». Cette situation aura des conséquences sur le mercato d’hiver qui a ouvert ses portes début janvier : « On doit diminuer la masse salariale, en effet. Dès cet hiver, il faut trouver des solutions, notamment avec des joueurs qui jouent peu. »