La levée de l’état d’urgence sanitaire fin juillet a mis fin aux fonctions du Conseil scientifique. Le jeudi 29 septembre, la nomination de 18 membres du conseil de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a été rendue publique au Journal officiel.
Le Conseil scientifique a été créé en 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19. La présidence était assurée par le professeur Jean-François Delfraissy.
Cet été, le conseil de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a vu le jour afin de succéder au Conseil scientifique.
La levée de l’état d’urgence sanitaire fin juillet a mis fin aux fonctions du Conseil scientifique. Place désormais au conseil de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars). Le jeudi 29 septembre, la nomination de ses 18 membres a été rendue publique au Journal officiel.
Sa mission va bien au-delà de la simple surveillance de l’épidémie de Covid-19. Il est chargé de surveiller les risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l’homme et l’animal, les polluants environnementaux et alimentaires, le changement climatique. Le conseil de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) doit également formuler des recommandations en vue de prévenir toute menace ou crise sanitaire.
Le covars compte en son sein 18 membres dont 15 scientifiques ou professionnels de santé. Ce sont des anciens membres du Conseil scientifique dont 12 hommes et 3 femmes. La durée de leur mandat est de deux ans, renouvelable une fois.
Ce comité est présidé par Brigitte Autran nommée depuis la création du Covars. De nouveaux venus dont Patrick Giraudoux, spécialiste d’écologie de la faune sauvage et santé des écosystèmes ainsi que Julie Contenti, cheffe adjointe des urgences du CHU de Nice font également partie de l’équipe. On compte deux représentants de patients, Yvanie Caillé, fondatrice de l’association Renaloo et Cécile Offerlé, membre de Aides.