Une étude publiée par l’Observatoire régional de la santé (ORS) classe en première position les Pays de la Loire comme région où les jeunes de 17 ans boivent le plus d’alcool en France. Une tendance en hausse depuis 2017.
Dans une enquête nommée « Escapad » menée par l’Observatoire régional de la santé (ORS), les Pays de la Loire sont placés au premier rang des régions françaises où les jeunes de 17 ans consomment le plus d’alcool. Leur consommation baisse tout de même en ce qui concerne le tabac, le cannabis et les expérimentations de drogues.
Les garçons plus concernés que les filles
Les données révèlent que 13 % des jeunes ligériens âgés de 17 ans déclarent consommer au moins dix fois par mois de l’alcool, dépassant ainsi la moyenne nationale qui s’élève à 7 %.
Ils sont 23 % à admettre avoir subi au moins trois épisodes d’alcoolisation ponctuelle importante au cours du mois, soit au moins cinq verres d’alcool en une seule occasion, contre 14 % en France. Au total, 29 % des garçons et 17 % des filles sont des consommateurs réguliers dans les Pays de la Loire.
En parallèle, l’étude note une baisse significative de la consommation de tabac chez les jeunes de 17 ans. Seulement 18 % d’entre eux déclarent fumer quotidiennement, contre 26 % en 2017. L’usage de la cigarette électronique est quant à lui en augmentation, passant de 2,5 % à 7 % sur la même période.
Concernant le cannabis, bien que la consommation régulière ait diminué chez les jeunes, elle reste supérieure à la moyenne nationale chez les garçons. En 2022, 4,6 % des jeunes de 17 ans déclarent un usage régulier, contre 7,4 % en 2017. 7,1 % des garçons ligériens en consomment régulièrement, contre 5,3 % en France.
En ce qui concerne l’expérimentation de drogues illicites autres que le cannabis, environ 4,8 % des jeunes interrogés admettent en avoir essayé en 2022 contre 7 % en 2017, une tendance similaire à la moyenne nationale. Dans les Pays de la Loire, l’expérimentation de kétamine (1,6 %) et de poppers (19 %) est plus élevée que la moyenne nationale (respectivement 0,9 % et 11 %).
Ils sont 2,2 % à admettre avoir essayé de l’ecstasy, 1,5 % de la cocaïne, 1,3 % des amphétamines et du LSD, 1,1 % des champignons hallucinogènes et de l’héroïne, ainsi que 0,4 % à avoir testé du crack.