À l’approche du premier tour des élections législatives, la présidente du Conseil départemental de Maine-et-Loire Florence Dabin a pris la parole pour dénoncer « le danger des extrêmes » et inciter à voter avec « clairvoyance ».
Florence Dabin est présidente du Conseil départemental depuis juillet 2021. – © Angers.Villactu.fr
Florence Dabin s’est exprimée ce mercredi 26 juin sur la situation politique à quelques jours du premier tour des élections législatives. La présidente du Conseil départemental de Maine-et-Loire, a appelé à « faire barrage aux extrêmes et à voter utile ».
« Nous avons besoin d’avoir une politique fédératrice pour répondre aux préoccupations des français. Les extrêmes vont nous amener dans une impasse. Est-on prêt à voir la France bloquée jusqu’aux prochaines élections ? » questionne Florence Dabin.
« Je comprends la colère des gens, mais soyons vigilants. Réfléchissons bien aux choix qui seront les nôtres les 30 juin et 7 juillet. Il nous faut une grande prudence vis-à-vis des extrêmes, qu’ils soient du RN ou de LFI, sinon on aura le chaos dans le pays », poursuit-elle.
Un soutien aux députés sortants
Si la présidente du Conseil départemental de Maine-et-Loire a déclaré être « de centre-droite » et « se retrouver dans les propos d’Édouard Philippe » sans être pour autant encartée à Horizons, elle a également décidé de soutenir les sept députés sortants de Maine-et-Loire.
Il s’agit de François Gernigon (Horizons), Stella Dupont (En commun), Laetitia Saint-Paul, Denis Masséglia et Nicole Dubré-Chirat, tous les trois du parti Renaissance, Philippe Bolo (MoDem) et enfin Anne-Laure Blin, du parti Les Républicains, avec qui une mise au point a été faite.
« Je soutiens Anne-Laure Blin à la seule condition qu’elle ne s’unisse pas aux extrêmes et qu’elle n’ait pas de posture ou de prise de parole qui irait dans ce sens-là, auquel cas, j’aurai eu tort de lui faire confiance », explique Florence Dabin.
Concernant Gilles Bourdouleix, maire de Cholet soutenu par le RN et Éric Ciotti, l’ancienne adjointe de la sous-préfecture est claire : « C’est une ligne qui n’est absolument pas la mienne. Il aurait été inconcevable qu’il ait mon soutien ».
Par Eline Vion.
