Dans son édition du vendredi 17 mai, le quotidien espagnol El País a consacré un article à la préfecture du Maine-et-Loire la présentant comme l’une des villes françaises ayant réussi à « surmonter la crise et s’adapter à la nouvelle époque. »
Citant la crise des gilets jaunes, le débat récurrent sur l’Islam, la montée de l’extrême droite et les fractures sociales et territoriales, El País dit avoir l’impression « que ce pays (la France) est pris au piège dans un labyrinthe sans issue. »
« La France n’est pas (seulement) une névrose et Angers en est la preuve », assure le journal, décrivant Angers comme étant auparavant « la ville sans qualités, à mi-chemin entre Paris et Nantes, à l’image de la province endormie où rien ne se passait. »
« L’image était imprécise. Angers était la capitale de l’Anjou, siège des dynasties médiévales », souligne toutefois le quotidien citant tour à tour le maire d’Angers et Corine Busson-Benhammou, directrice des relations internationales et internationales d’Angers French Tech, vantant les qualités angevines.
El País rappelle qu’aujourd’hui la ville attire de nouveaux habitants et étudiants, que le prix de l’immobilier est plus raisonnable qu’ailleurs et que l’hebdomadaire L’Express l’a désigné comme « la ville la plus attrayante de France » et également « la ville la plus verte » en 2018.
Une belle publicité pour la capitale de l’Anjou et un article qui donnera peut-être des envies aux espagnols à quelques semaines des vacances d’été.
