L’Association pour la promotion et l’intégration dans la région d’Angers (Aptira) qui accompagne des personnes exilées et socialement défavorisées depuis 1968 risque de disparaître. Les élus de l’opposition municipale s’inquiètent de cette situation.
Au 1er janvier 2025, l’Association pour la promotion et l’intégration dans la région d’Angers (Aptira) risque de cesser son activité en raison de difficultés financières. Cette association, qui compte 16 salariés, vient en aide à des personnes exilées et socialement défavorisées. Récemment, la CGT 49 s’est mobilisée, notamment en lançant une pétition pour protester contre la fermeture de l’Aptira.
« C’est un acteur que tout le monde connaît et conseille. De nombreux professionnels envoient régulièrement les personnes immigrées vers cette association. Je suis sidérée d’avoir appris la possible disparition de cet acteur essentiel. Nous avons besoin de comprendre comment on en est arrivé là. Nous avons besoin de savoir quel peut être l’engagement de la ville à l’avenir », s’est questionnée Silvia Camara-Tombini (PS – Aimer Angers).
« L’Aptira fait partie des institutions angevines, a reconnu le maire d’Angers Christophe Béchu. Ni avant 2014, ni après, le soutien de la ville n’a manqué à l’Aptira, avec des niveaux de soutien qui n’ont jamais fléchi. Nous regardons les solutions qui pourraient exister et allons nous rapprocher du préfet ».
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