Ce mercredi 13 novembre, des agents de stérilisation et des agents de service hospitalier étaient en grève au CHU d’Angers pour réclamer des effectifs supplémentaires, une revalorisation des salaires, et pour protester contre une réorganisation de leur service.
Deux mouvements de grève distincts ont touché le CHU d’Angers ce mercredi 13 novembre. Des agents de stérilisation étaient ainsi mobilisés avec 81 % de grévistes recensés. « Maillon indispensable au bon fonctionnement des blocs opératoires et services du CHU, les agents de stérilisation alertent la direction du CHU d’Angers depuis plus de deux ans sur la situation dans leur service », indique le syndicat Force Ouvrière (FO).
Ces dernières années, l’activité de la stérilisation a augmenté de 20 % au sein de l’établissement de santé angevin. « Pour autant, les effectifs n’ont pas été revus à la hausse. La stérilisation est en surrégime », estime le syndicat.
« Déjà en 2023, FO déposait un droit d’alerte. La direction s’était alors engagée à la budgétisation de trois postes en lien avec les nouveaux laveurs et l’activité robot dans les blocs. Aujourd’hui les laveurs sont actifs, l’activité robot est bien présente et l’équipe de stérilisation n’a vu aucune augmentation d’effectif. Par ailleurs, l’équipe de stérilisation ne bénéficie toujours pas de pool de remplacement comme dans les autres services, malgré une pénibilité au travail conséquente », poursuit le syndicat qui avance que « devant des conditions de travail largement dégradées, de nombreux agents de stérilisation ont quitté le service ou l’établissement ».
Les agents demandent ainsi l’attribution d’une prime, le renfort de cinq postes, la création d’un nouveau planning, ou encore un accès en voiture pour les équipes du matin et du soir à l’enceinte du CHU.
Quatrième journée de grève pour les agents de service hospitalier
Les agents de service hospitalier étaient une nouvelle fois en grève ce mercredi 13 novembre. Ils se mobilisent contre « le projet de la direction du CHU de réduire les effectifs, de privatiser toujours plus de surfaces, et d’inscrire dans le dur que les ASH ne seront plus affectés aux équipes de soins », indique Force Ouvrière.
Pour la CGT « les collègues exerçant le métier d’ASH souffrent, car les conditions de travail sont difficiles et pénibles, les répercussions sur leur santé sont directes et provoquent de nombreux arrêts de travail. La direction ne veut pas l’entendre et refuse d’augmenter le nombre d’ASH sur le pool de remplacement ». Une nouvelle journée de grève pourrait intervenir prochainement.
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