Les militants du collectif écologiste angevin Justice climatique considèrent comme « un premier pas encourageant » la décision des élus d’Angers Loire Métropole.
Le collectif angevin Justice Climatique, ainsi que plusieurs associations de défense de l’environnement (Extinction Rebellion, Youth for Climate, Greenpeace, La Sauvegarde de l’Anjou) rappellent travailler « à l’arrêt de la destruction des zones humides sur le territoire d’Angers Loire Métropole. Suite à un travail de fond et à des actions directes, les élus d’ALM ont décidé d’épargner 35 hectares de zones humides initialement « aménageables » d’ici 2027 en réduisant les plus susceptibles d’être impactées de 54 à 19 hectares. Nous en sommes soulagés et considérons cela comme un premier pas encourageant. »
« Nous avons rappelé aux élus d’Angers Loire Métropole, lors des assises de la transition écologique et par deux fois en amont de réunions mensuelles du conseil communautaire que cette transition écologique n’était pas compatible avec la destruction des zones humides. Nous avons alerté par courrier tous les conseils municipaux concernés sur l’importance pour leur territoire de sauvegarder les zones humides. Nous sommes allés sur la zone humide de Saint-Lambert-la-Potherie où il était prévu d’aménager 4,5 ha de zone humide, en déployant une banderole de 90 m de long », ajoute le collectif.
« Ces zones humides sont essentielles pour la lutte contre le réchauffement climatique, pour l’épuration de l’eau et la régulation de son débit (diminution des inondations, restitution de l’eau par temps sec). Elles sont particulièrement productives et riches en biodiversité ce dont bénéficient grandement l’agriculture (et plus largement l’emploi agricole) et le climat (séquestration du carbone). Elles participent activement à la qualité de la vie des citoyens par leur potentiel récréatif et patrimonial », souligne Justice Climatique
« Il reste que 19 ha sont encore menacés de destruction dont pratiquement la moitié sur un seul site (9,2 ha à La Riche sur Saint-Jean-de- Linières). Il reste que parfois l’application du PLUi connaît des impairs sur le terrain au moment des aménagements et qu’il est indispensable de suivre avec vigilance la mise en oeuvre des projets. Il reste enfin, qu’au-delà de la sauvegarde des zones humides encore existantes, il convient de restaurer les fonctionnalités de celles qui ont été endommagées et de garantir la continuité écologique entre ces havres de biodiversité (trame verte et bleue) sur l’ensemble du territoire. Nous y veillerons », concluent les militants.