Malgré la crise sanitaire, l’Université catholique de l’Ouest (UCO) enregistre en cette rentrée 2020 une hausse de ses effectifs avec plus de 7 000 étudiants à Angers.
Archives – Photo : Julien Knaub
Les étudiants de l’Université catholique de l’Ouest ont fait leur rentrée il y a deux semaines à Angers. Une rentrée forcément impactée par la Covid-19, avec notamment 19 cas positifs sur les 7 130 étudiants que compte l’Université angevine.
Toujours plus d’étudiants
En cette rentrée 2020, l’UCO comptabilise 12 100 étudiants sur l’ensemble de ses huit campus. Ce sont ainsi 700 étudiants supplémentaires qui ont intégré l’Université cette année, soit une hausse globale des inscriptions de 6 %. Le campus d’Angers compte 7 130 étudiants accueillis au sein de six facultés.
« Nous avons une hausse des effectifs malgré l’absence de 500 étudiants étrangers qui ne pourront pas nous rejoindre », indique Dominique Vermersch, recteur de l’Université catholique de l’Ouest (UCO).
Des filières qui ont la cote
Plusieurs filières de la faculté des humanités et de la faculté de droit, économie et gestion sont en pleine progression. Les effectifs augmentent de 19 % en science politique et 39 % en éco-gestion. Par ailleurs, la faculté des humanités propose cette année une nouvelle licence en arts du spectacle. Elle vient compléter l’offre artistique (arts plastiques, musicologie et histoire de l’art).
A noter que l’Université catholique de l’Ouest ouvre cette année 9 filières supplémentaires. L’année prochaine, l’UCO prévoit d’ouvrir à Angers un bachelor éco-manager en développement durable et responsabilité sociétale.
La Covid-19 au cœur de la rentrée
Depuis la rentrée, les équipes de la Catho sont sur le pont pour adapter le quotidien des étudiants et des enseignants à la situation sanitaire. Le port du masque est obligatoire dans les espaces clos et extérieurs, du gel hydroalcoolique est à disposition, des sens de circulation ont été imposés et un protocole spécifique a été mis en place pour tous ceux qui présentent des signes de Covid-19.
« Nous avons mis des moyens humains et techniques pour avoir un suivi en temps réel afin d’être extrêmement réactifs par rapport à une situation sanitaire qui évolue très rapidement », explique Anne-Sophie Demonchy, référence Covid au sein de l’établissement.
« Nous avons 19 cas positifs sur les 7 130 étudiants répartis dans 13 filières différentes », détaille-t-elle. Chaque étudiant a été mis en quarantaine et les cas contacts ont été testés. « On se rend compte que les transmissions n’ont pas lieu sur le campus, mais lors des soirées étudiantes. Nous faisons un travail de sensibilisation auprès de nos étudiants ».
Une organisation pédagogique adaptée
Si les cours en présentiel sont privilégiés, l’UCO s’est adaptée ces dernières semaines. Des séminaires ont été organisés pour former les enseignants aux outils numériques et une centaine de salles vont être équipées de système de visioconférence afin de permettre aux étudiants qui se trouvent à distance de continuer à suivre les cours.
Les cours en présentiel seront destinés en priorité aux nouveaux arrivants. Lorsque les étudiants seront plus de 50, la distanciation physique viendra s’ajouter au port du masque. Les cours magistraux pour les promotions de plus de 80 étudiants pourront avoir lieu avec une partie de la classe présente en salle et l’autre à distance, avec une rotation, ou des étudiants répartis dans différentes salles pour suivre le cours en visioconférence.
Un impact pour les étudiants étrangers
La crise sanitaire n’a pas entraîné de baisse de candidatures dans les formations diplômantes de l’UCO : 1 025 dossiers de candidature ont été traités et 225 visas ont été accordés pour un total de 625 admis.
Dans le cadre des programmes d’échanges comme Erasmus, 150 étudiants français partent pour un semestre dans l’une des 180 universités partenaires de l’UCO. Toutefois, 200 étudiants ont dû annuler ou différer leur déplacement à l’étranger à cause du Covid-19. Seulement 45 étudiants étrangers ont été accueillis à l’UCO au premier semestre contre 93 à la même période l’an dernier.
Le Centre international d’études françaises (CIDEF) enregistre l’inscription de 180 étudiants au semestre d’automne. Sans la crise sanitaire, 500 étudiants étaient attendus.
