Ce week-end, dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre, des militants du mouvement Extinction Rebellion ont retiré des centaines de publicités à travers la ville.
Des militants du collectif Extinction Rebellion ont retiré des publicités à Angers – © Extinction Rebellion Angers
Ce week-end, à une semaine du Black Friday, le mouvement Extinction Rebellion Angers a mené une action de désobéissance civile contre la publicité. « En plus d’être une pollution visuelle, parfois lumineuse, la publicité pousse à la surconsommation, compromettant ainsi un futur désirable pour toutes et tous », écrivent les militants dans un communiqué.
Durant la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre, une vingtaine de militants « ont procédé à la suppression des publicités, l’arrêt des panneaux déroulants et l’extinction des panneaux numériques, quand cela était possible, dans l’ensemble de la ville d’Angers ». Au total, ce sont près de 500 publicités qui ont été retirées de l’espace public.
« En menant cette action à l’approche du Black Friday, Extinction Rebellion Angers souhaite ainsi faire le lien entre publicité et surconsommation, mais aussi alerter la population sur ses effets alors même que la Terre a connu l’année la plus chaude avec une température moyenne supérieure de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Loin de proposer les bonnes affaires que les enseignes prétendent comme le montre chaque année l’UFC-Que choisir, ce vendredi noir pour la planète est une source de pollutions multiples : les livraisons de colis s’emballent générant d’importants rejets de CO2, les emballages s’amoncellent et la surconsommation exige une surproduction néfaste de biens… Toujours plus dans l’excès, cette année, les spots publicitaires ne parlent même plus de « Black Friday » mais de « Black novembre », il est temps de dire stop à cette folie consumériste. Nous avons rêvé d’une ville sans publicité et nous l’avons fait ! Nous avons offert aux angevins ce premier cadeau de Noël : une ville libérée du harcèlement publicitaire… pour quelques heures », conclut le mouvement.
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