Lauréat du budget participatif 2020, le projet de l’association « Les Amis du chat libre » vient en aide aux chats errants en leur proposant des abris situés au jardin du Saule, à Angers.
Plébiscité par les Angevins dans le cadre du budget participatif 2020, le projet porté par l’association « Les Amis du chat libre » a pour mission de créer des abris pour les chats errants afin de mieux réguler leur population et ce, dans des conditions sanitaires favorables.
Une aide pour les chats et pour les riverains
Inaugurés le lundi 30 mai, ces abris permettent aux félins de se nourrir et de trouver refuge tout en régulant leur nombre.
En raison de l’augmentation des animaux abandonnés et du manque de stérilisation, de nombreux chats se retrouvent dans les rues, créant alors un phénomène de prolifération aussi problématique pour les félins que pour les habitants.
Les associations « Un cœur sans toit » et « Les Amis du chat libre » ainsi que le Comité d’actions pour la stérilisation des chats libres d’Angers et agglomération (Casclaa) œuvrent pour leur venir en aide. De nombreux bénévoles sont présents nuit et jour dans différents lieux de la ville pour les nourrir, mais aussi pour les capturer, stériliser et les identifier avant de les relâcher dans leur milieu naturel.
Depuis 2007, ce sont plus de mille chats qui ont été stérilisés grâce à l’action des associations de protections des animaux et avec le soutien de la ville d’Angers.
Un projet sur le long terme
Doté d’un budget de 10 000 €, le projet entre dans une phase test au Jardin du Saule afin de voir si les chats errants adoptent les abris mis à leur disposition et s’ils sont adoptés en retour par les habitants du secteur.
En plein cœur du quartier Grand-Pigeon, ces trois abris suscitent la curiosité des habitants des immeubles alentour en s’ancrant dans leurs jardins collectifs et en créant un lieu de vie commun d’un nouveau genre.
L’objectif est de généraliser ces refuges dans tous les lieux où les groupes de nourrisseurs de chats errants agissent déjà, notamment au Lac de Maine et à Belle Beille, avant de les déployer dans toute la ville.
Par Eline Vion.