Marc Goua, député et maire de Trélazé a été « surpris » par la décision de Jean-Claude Antonini.« Je ne m’y attendais pas ! Lors de ses vœux, j’avais cru comprendre qu’il restait ».
Jean-Luc Rotureau, l’adjoint au maire qui figure parmi les prétendants à la succession de Jean-Claude Antonini, a indiqué qu’il s’exprimera la semaine prochaine.
Emmanuel Capus, élu de l’opposition municipale estime que cette démission « a pour but de couper l’herbe sous le pied de Jean-Luc Rotureau. Ils essaient de donner une légitimité à son successeur, qui n’en n’a pas forcément aujourd’hui».
« Puisqu’il ne s’agit pas d’une question de santé, la démission de Jean-Claude Antonini de son mandat de maire d’Angers interpelle au regard des principes de la démocratie. C’est donc entre quelques amis, derrière les tentures opaques du Parti Socialiste, que va être choisi le futur maire d’Angers, privant de ce fait les Angevines du droit élémentaire de choisir leur maire. Devenir Maire d’Angers ne se reçoit pas en héritage. La seule solution digne et respectueuse de la démocratie serait la démission collective de la liste du maire sortant pour que les Angevins choisissent leur maire », réagit Dominique Richard.
« Jean-Claude Antonini est poussé vers la sortie. Frédéric Béatse, Jean-Luc Rotureau et Luc Belot se livrent une guerre interne. Cette pression aurait été ingérable jusqu’à la fin du mandat », a indiqué le leader de l’opposition municipale, Laurent Gérault