Décès d’une personne sans domicile : « Intolérable, inacceptable ! » selon la minorité
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Décès d’une personne sans domicile : « Intolérable, inacceptable ! » selon la minorité

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Le week-end dernier, le corps sans vie d’un sans domicile fixe a été trouvé dans le parking du Haras à Angers. Il s’agissait d’un homme âgé de 52 ans, vivant à la rue depuis un certain temps.

« Est-il possible de mourir dans la rue, en France, en 2020 ? Oui, c’est arrivé samedi. Oui, à Angers. Parce que vivre à la rue tue », se désole le groupe « Aimer Angers » dans un communiqué.

« Le temps de l’émotion est dépassé, nous devons entamer celui des prises de décisions, à toutes les échelles des collectivités, pour que ces morts ne soient plus une réalité récurrente.
Nous le savons tous, les mois à venir vont être difficiles, nous craignons la fin de l’état d’urgence sanitaire qui verra son lot d’expulsions et de mises à la rue brutales, ajoutant au nombre déjà trop élevé des sans domicile, les personnes que la crise aura frappées de plein fouet. Cette crise a révélé la paupérisation de nouveaux publics, jeunes, familles monoparentales, travailleurs précaires », remarque « Aimer Angers ».

« Inspirons-nous d’autres pays qui trouvent des solutions, écoutons les associations qui alertent depuis longtemps et proposent des solutions pour lutter contre cette situation. Il est urgent de mettre en place une politique ambitieuse pour lutter contre le sans-abrisme. A Angers, appuyons-nous sur l’expérimentation « logement d’abord » mise en place par le gouvernement, pour orienter notre politique vers des dispositifs efficaces », poursuit la minorité.

« Exigeons plus de moyens pour que les mises à l’abri ne soient pas que temporaires car elles ne permettent, en aucun cas, la sortie de la précarité et le ré-amarrage dans la société.
Comme dans d’autres villes, proposons une nuit de la solidarité pour aller vers les plus démunis d’entre nous pour un temps de recueil des besoins (les plus précaires sont souvent éloignés des informations). Mais surtout rendons visibles à nos concitoyens ces invisibles ! », concluent les élus.