À Angers, 21 000 foyers, soit 38 000 habitants, sont raccordés à un réseau de chaleur urbain. Un chiffre qui devrait nettement augmenter dans les années à venir.
Les réseaux de chaleur urbains poursuivent leur développement à Angers. Chaque année, ce sont 120 000 tonnes de déchets forestiers et bocagers qui sont utilisées par les différentes chaufferies de la ville pour chauffer 21 000 foyers, soit 38 000 habitants. « Cela permet d’économiser plus de 55 000 tonnes de CO², soit la consommation de 40 000 voitures, avec 8 000 km au compteur par an », illustre Jacques-Olivier Martin, adjoint aux travaux, à la voirie et au stationnement.
En 2017, 17 stations étaient connectées aux différents réseaux de chaleur urbains. Un chiffre qui s’élève aujourd’hui à 76, avec comme objectif de toucher 55 000 habitants d’ici 2027. Les prochains travaux visent à interconnecter les réseaux de Belle-Beille et des Hauts-de-Saint-Aubin en passant par la Doutre.
Si quelques travaux liés aux réseaux de chaleur urbains ont actuellement lieu dans la Doutre, notamment boulevard Clémenceau et vers la place Bichon, les travaux les plus importants restent à venir. « Il faudra un jour raccorder les deux côtés de la Maine », confie Jacques-Olivier Martin. Un passage sous le pont de l’Atlantique pourrait alors être envisagé.
Par Sylvain Réault.
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