Un peu plus de deux ans après les 258 licenciements au sein de l’usine de Saint-Barthélémy d’Anjou, ThyssenKrupp a annoncé la suppression de 63 postes supplémentaires sur les 176 restants.
Nouveau coup dur pour l’économie angevine et l’entreprise ThyssenKrupp de Saint-Barthélémy d’Anjou. En juin 2015, l’entreprise a procédé au licenciement de 258 personnes sur les 442 employés. Deux ans plus tard, l’entreprise a annoncé une nouvelle suppression de 95 postes dont 63 dans l’usine située près d’Angers. Les 32 autres emplois supprimés concernent les agences commerciales du groupe en France.
En grande difficulté, la branche française de ThyssenKrupp a perdu 50 % de parts de marché en trois ans sur la vente d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques, avec un chiffre d’affaires en baisse de 31 millions d’euros l’an dernier.
Les négociations pour le « plan de sauvegarde de l’emploi » doivent débuter aujourd’hui avec des licenciements qui débuteront en mars 2018. L’entreprise angevine qui a compté dans les années 90 jusqu’à 650 salariés n’emploiera plus qu’une petite centaine de personnes dès l’année prochaine.