Du 17 septembre au 8 décembre 2013, le musée New-Yorkais, Frick Collection, consacrera une vaste exposition à David d’Angers, la plus importante jamais organisée sur le sol américain. Rien de moins que 48 objets en cire, terre cuite, plâtre, marbre ou bronze, ainsi que des livres rares de photographies et de gravures d’œuvres y seront visible des New-Yorkais. Cette exposition réunit des créations issues pour la plupart de collections privées et qui donc seront montrés pour la première fois au public.
Rappelons que les musées des Etats-Unis sont particulièrement friands des œuvres du célèbre artiste angevin. Du New Jersey au Massachussets, en passant par le Texas et la Californie, David d’Angers s’expose particulièrement en terre américaine.
Cette année, l’artiste aura également été mis à l’honneur au Louvre qui, en février dernier, lui avait consacré une exposition exceptionnelle. Une soixantaine de dessins, d’esquisses, de sculptures et de médaillons avaient alors été exposés révélant ainsi une autre partie de son œuvre méconnue du public.
Le musée Frick Collection abrite des chefs d’œuvre de la peinture française
Le musée Frick Collection a été créé en 1935. Il se base sur la collection d’un riche industriel de Pittsburgh, Henry Clay Frick (1849-1919) qui exposait chez lui des chefs d’œuvres d’artistes tels que Bellini, Rembrandt, Vermeer, Gainsborough, Goya et Whistler. À sa mort, il légua à la ville de New-York la totalité de ses collections et l’hôtel particulier qui les abritait, une bâtisse magnifique basée sur la Cinquième Avenue. On y retrouve quelque chefs d’œuvre de la peinture française.
Un artiste profondément angevin
Dans les prochains jours, c’est un autre artiste français qui sera à l’honneur. David d’Angers (1788-1856) était l’un des plus importants sculpteurs du 19e siècle. Tout d’abord marqué par la phrénologie, l’étude du caractère par la forme du crâne, il épouse ensuite le romantisme avec sa quête d’un certain réalisme. Très attaché à la ville d’Angers (qui l’a soutenu financièrement au cours de ses jeunes années), Pierre-Jean David a choisi d’apposer le nom de la ville à son patronyme afin de se constituer un nom qui restera dans la postérité