Le château d’Angers accueille jusqu’au 5 janvier 2025 « Le Chant des ondes, des sirènes à Mélusine », une exposition du Centre des monuments nationaux mettant à l’honneur les représentations de ces créatures imaginaires aquatiques à travers les siècles.
Le Centre des monuments nationaux, en partenariat avec le Conseil départemental de Vendée et le musée de Bailleul, organise une exposition temporaire intitulée « Le Chant des ondes, des sirènes à Mélusine » au château d’Angers, jusqu’au 5 janvier 2025. Cette exposition explore le thème des créatures aquatiques mythiques et légendaires à travers des œuvres d’art, des installations vidéo et des objets historiques.
L’exposition propose un parcours immersif agrémenté d’ambiances visuelles et sonores. Les visiteurs peuvent découvrir les liens entre les figures mythiques féminines et les récits médiévaux. L’une des figures féminines de la célèbre tapisserie de l’Apocalypse, exposée en permanence au château, présente des similitudes avec les sirènes médiévales.
« La figure de la sirène est très présente en Anjou. On découvre que Babylone, une des figures féminines de la tapisserie de l’Apocalypse, présente des similitudes avec l’image médiévale de la sirène, et que l’histoire de Mélusine a été écrite pour des proches de Louis Ier d’Anjou. L’exposition a toute sa place au château d’Angers », explique Catherine Leroi, cheffe du service culturel du château d’Angers.
Des œuvres prêtées par les musées d’Angers et le Musée Jules-Desbois enrichissent l’exposition qui évoque plusieurs figures mythiques liées à l’eau : les sirènes des mythes et contes, la fée Mélusine, les nymphes de l’Antiquité, les ondines de l’imaginaire romantique allemand, les russalki des légendes slaves et la figure d’Ophélie, chère aux artistes du Symbolisme.
« Les sirènes cherchent à attirer le mortel dans son monde ou à s’humaniser. Au moment de l’Antiquité, l’image de la sirène est très péjorative, elle représente le danger voire même la mort, mais avec le temps, elle a évolué. Qu’elles soient funestes ou symboles d’amour impossible, les sirènes sont d’éternelles sources d’inspiration pour les artistes, et ce, depuis le Moyen-Age », décrit Francis Adoue du Centre des monuments nationaux et commissaire de l’exposition.
L’exposition est d’ores et déjà ouverte et se poursuivra jusqu’au 5 janvier 2025. Accès compris dans le billet d’entrée du château d’Angers.
Par Eline Vion.