Dans le Maine-et-Loire, 42 maires appellent « à voter pour les candidats du bloc central et modéré »
Politique

Dans le Maine-et-Loire, 42 maires appellent « à voter pour les candidats du bloc central et modéré »

À quelques jours du second tour des élections législatives, 42 maires du Maine-et-Loire ont publié une tribune ce jeudi 4 juillet pour soutenir les « candidats du bloc central et modéré ».

vote

Le deuxième tour des élections législatives aura lieu ce dimanche 7 juillet © Adobe Stock

Ce jeudi 4 juillet, 42 maires du Maine-et-Loire ont signé une tribune appelant à voter pour le deuxième tour des élections législatives pour des « candidats du bloc central et modéré ».

« Les résultats du premier tour des élections législatives révèlent une polarisation politique marquée par la montée du Rassemblement National et de la France Insoumise. Cette situation nous conduit à une confrontation directe entre les extrêmes, un désastre pour notre démocratie et notre cohésion nationale », estiment les signataires.

Les 42 maires indique que « dans le Maine-et-Loire, les candidats du bloc central se sont qualifiés pour le second tour dans l’ensemble des circonscriptions. Cela démontre qu’il est encore possible de défendre et de promouvoir des valeurs républicaines solides face à la montée des extrêmes. La mobilisation en faveur des candidats du bloc central doit être massive. Soutenir ces candidats, c’est défendre nos principes fondamentaux : la liberté, le respect de l’État de droit, l’ordre et notre engagement envers une Europe forte et solidaire ».

« Nous ne pouvons pas permettre aux extrêmes de gagner davantage de terrain. Dans les sept circonscriptions de Maine-et-Loire, les candidats du Rassemblement National sont présents au second tour, et arrivent même en tête dans les circonscriptions de Saumur Nord et Saumur Sud, constituant une menace très sérieuse pour notre démocratie. Nous, maires, connaissons l’importance de la modération, le dialogue et l’équilibre. Le Maine-et-Loire doit montrer l’exemple, comme il l’a toujours fait, en refusant les extrêmes et en soutenant les candidats attachés à une République unie et forte. Nous appelons chaque citoyen et citoyenne de Maine-et-Loire à prendre part à cette mobilisation décisive. Ensemble, faisons le choix de la mesure et du respect, contre la division, l’autoritarisme et les recettes populistes. Soutenons les candidats du bloc central pour garantir un avenir démocratique et républicain à nos enfants », concluent-ils.

L’intersyndicale du Maine-et-Loire appelle à « faire barrage contre l’extrême droite »

De son côté, l’intersyndicale départementale du Maine-et-Loire (CGT, CFDT, FSU, SOLIDAIRES et UNSA) appelle à « faire barrage à l’extrême droite dans les urnes en votant dimanche pour les candidates et candidats les mieux placés pour battre l’extrême droite ».

« L’extrême droite ne doit pas prendre les rênes du pouvoir. Jamais nous ne mettrons dos à dos l’extrême droite avec une quelconque autre force politique. L’extrême droite au pouvoir ce sont des libertés en moins. Liberté syndicale, liberté de la justice, liberté de la presse. Tous les gouvernements d’extrême droite, quels qu’ils soient, ont comme première tentation de museler les contrepouvoirs. L’extrême droite au pouvoir, ce sont des politiques publiques discriminantes qui distinguent les Françaises et les Français et les divisent selon leurs origines, leur religion ou leurs orientations sexuelles. Ce sont des décisions qui éloignent encore davantage l’objectif d’égalité salariale entre les femmes et les hommes et qui remettent en cause le droit des femmes à disposer de leur corps. L’extrême droite au pouvoir, ce sont des droits en moins pour la représentation des travailleurs et des travailleuses dans les entreprises et administrations, remplacée par une multiplication de syndicats à la main des employeurs et du pouvoir en place. L’extrême droite au pouvoir ce sont des politiques anti-sociales. Le programme du RN est clair : pas de vraies mesures pour le pouvoir d’achat, pas d’abrogation de la réforme des retraites, austérité pour les services publics, nouvelles baisses d’impôt pour les plus riches et les grandes entreprises au détriment de la solidarité nationale », écrivent les syndicats dans un communiqué.