L’antenne départementale de la fédération de parents d’élèves (FCPE 49), pointe l’échec du protocole mis en place dans les établissements scolaires, en particulier la question des tests.
Pour la fédération, « depuis une semaine, les établissements scolaires ne s’en sortent plus. Le protocole voulu par le ministère de l’Education nationale n’est pas adapté ».
« Aujourd’hui, c’est un peu le Titanic, dans les écoles, collèges et lycées du département. Chaque jour, les effectifs se raréfient avec de moins en moins d’élèves… et des personnels également absents. Le bateau coule. Maintenir les écoles ouvertes, c’est bien, mais pas dans ces conditions : il faut plus de moyens ! », déclare Jean-Baptiste Lalanne, coprésident départemental de la FCPE (49).
La fédération critique les mesures prises, qu’elle juge totalement « insuffisantes et déconnectées de la réalité, ainsi que les changements de pied incessants des pouvoirs publics. »
« Cette histoire de tests à répétition est complètement rocambolesque. On atteint le summum au niveau désorganisation, et les enfants passent plus de temps devant les pharmacies qu’à l’école. Cela n’a pas été réfléchi », ajoute Florence Prudhomme, qui copréside la FCPE dans le Maine-et-Loire et siège au Conseil Supérieur de l’Education.
« Actuellement, avec en moyenne 10 % des enseignants absents, malades ou cas contact, la machine ne tourne plus. Les représentants de parents d’élèves déplorent le non-remplacement des professeurs… par faute, là-aussi, d’anticipation et de moyens adaptés à cette crise, poursuit la fédération. Les parents n’en peuvent plus… les enseignants non plus, et on peut les comprendre. Comment suivre le programme, dans ces conditions ? Le métier de professeur perd tout son sens, en ce moment. Nous avons donc décidé d’apporter notre soutien au mouvement de grève chez les enseignants, prévu ce jeudi 13 janvier ».