Lors de son point presse hebdomadaire, l’Agence Régionale de Santé n’a pas caché son inquiétude face à une situation épidémique qui évolue défavorablement ces derniers jours.
Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire a fait dans la métaphore footballistique pour expliquer la situation épidémique dans laquelle se situe la région : « Notre feuille de match n’est pas très bonne. Non pas que nous ne jouons pas bien, mais c’est parce que notre adversaire est de plus en plus redoutable. »
« On constate une situation sanitaire qui se dégrade à l’international comme en France. Dans notre pays, la détérioration est très nette avec de plus en plus de cas positifs et de cas confirmés de variants. La façade ouest qui était jusqu’à présent un peu plus épargnée que les autres territoires se retrouve confrontée à une contagiosité trop importante. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer cette situation : les variants, une immunité collective probablement plus faible et une reprise de la vie économique et scolaire », explique Jean-Jacques Coiplet.
Ce jeudi, en Pays de la Loire, le taux d’incidence, qui correspond au nombre de personnes infectées sur une semaine pour 100 000 habitants, s’élève à 157,4. Le taux de positivité est quant à lui de 6,4. Dans le Maine-et-Loire, le taux d’incidence est de 144,1 (contre 133,6 mardi) et le taux de positivité de 5,8 (contre 4,7 mardi dernier).
« Nous sommes au début d’une troisième vague en Pays de la Loire, alerte le directeur général de l’ARS Pays de la Loire. Il est encore plus indispensable de respecter les gestes barrières, même lorsqu’on est vacciné ».
A ce jour, 31 000 personnes ont été vaccinées dans la région. « Il n’y a pas de vaccins qui traînent dans les frigos. Cette campagne de vaccination dépend des délais de production et de distribution. Avec l’arrivée de nouveaux vaccins, toutes les personnes qui le souhaitent auront un rendez-vous et pourront être vaccinées. Nous allons faire le maximum pour que ça soit le plus rapidement possible », ajoute Jean-Jacques Coiplet.