Covid-19 : le préfet en appelle à « une prise de conscience individuelle »
Santé

Covid-19 : le préfet en appelle à « une prise de conscience individuelle »

Dans le Maine-et-Loire, classé en zone d’alerte, le virus circule de plus en plus activement. Le préfet a décidé d’en appeler à « une prise de conscience individuelle » pour éviter un passage en zone d’alerte renforcée, qui impliquerait un durcissement des mesures.

masque coronavirus

Les derniers chiffres concernant l’évolution du Covid-19 dans le département dévoilés hier par l’Agence Régionale de Santé ne sont pas bons. Face à cette recrudescence de l’épidémie, le préfet de Maine-et-Loire, René Bidal, annonce que « les fêtes (mariages, tombolas, évènements associatifs, fêtes d’anniversaire, communions…) organisées dans les établissements recevant du public seront limitées à 30 personnes. »

« C’est une contrainte supplémentaire générale qui reste limitée au regard des mesures plus restrictives qu’impliquerait un passage en zone d’alerte renforcée », prévient le préfet. Dans ce cas, les mesures pourraient se durcir avec une jauge pour les grands rassemblements abaissée à 1000 personnes, l’interdiction des grands évènements, l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public, la modification de l’horaire de fermeture des bars et la fermeture de toutes les salles des fêtes pour les rassemblements festifs et associatifs.

« Cette décision, que la situation sanitaire pourrait justifier si elle s’aggravait, porterait un coup dur à la vie économique et sociale locale de notre département et cela nous concerne collectivement », ajoute René Bidal.

« J’en appelle à la responsabilité de chacun, car la maîtrise de la progression de l’épidémie en Maine-et-Loire ne dépend pas, loin s’en faut, des décisions réglementaires que je serais contraint de prendre, elle dépend d’une prise de conscience individuelle, des comportements et des gestes que le civisme et la raison imposent. Nous savons qu’un des vecteurs principaux de la propagation du virus réside dans les rassemblements festifs, souvent privés et familiaux, qui ignorent, dans une totale absence de prudence, les mesures barrières élémentaires. J’en appelle particulièrement à toutes les personnes qui organisent des soirées privées dans une grande promiscuité et qui, pour le moment, se sentent préservées de tout. J’ai conscience que beaucoup d’efforts ont été faits, mais ils restent plus que jamais nécessaires pour qu’au danger sanitaire ne vienne pas s’ajouter une crise économique, qui quant à elle, ne bénéficiera pas de vaccin », poursuit le préfet.