A l’occasion d’un point presse qui avait lieu ce jeudi 10 septembre, le directeur de l’Agence Régionale de Santé a indiqué que le Maine-et-Loire, qui voit le virus circuler activement, devrait passer en zone rouge d’ici ce week-end.
« Les indicateurs sont à la hausse sur l’ensemble de la région », a indiqué cet après-midi le Directeur général de l’ARS Pays de la Loire, Jean-Jacques Coiplet. Le taux d’incidence dans la région s’établit à 46,8 pour 100 000 habitants. « C’est un chiffre qui est en augmentation ces dernières semaines, mais qui reste en deçà de la moyenne nationale qui était hier à 70,5 », a détaillé Jean-Jacques Coiplet.
En Pays de la Loire, les départements les plus impactés sont la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire. Dans ce dernier, le taux d’incidence est de 58,8 et le taux de positivité à 4,4. Ces mauvais chiffres ont poussé le préfet de Maine-et-Loire à rendre obligatoire le port du masque dans plusieurs communes du département à partir de samedi.
« Les arrêtés préfectoraux ne porte que sur l’espace public. Toutefois, nous recommandons de porter un masque également dans la sphère privée lorsqu’il y a un risque. De nombreuses contaminations ont lieu dans l’espace privé », a ajouté Didier Martin, Préfet de la région Pays de la Loire.
« Il faut rester vigilant dans la vie privée lors des moments festifs en mettant en place des mesures barrières », a complété Jean-Jacques Coiplet.
Sans surprise, le préfet de la région et le directeur de l’Agence Régionale de Santé ont annoncé que les départements de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire devraient passer en zone rouge d’ici ce week-end. Le passage d’un département en zone rouge donne au préfet des pouvoirs renforcés lui permettant de prendre des mesures complémentaires pour limiter la propagation du virus.
L’ARS a indiqué que 135 clusters sont recensés dans la région dont 29 en cours d’investigation. Du côté des établissements scolaires, l’ARS enregistre 186 signalements concernant 172 établissements, dont 39 dans le Maine-et-Loire.
« Il n’y a aujourd’hui aucune saturation du système de santé », a voulu rappeler le Directeur général de l’ARS Pays de la Loire.
