Au lendemain des annonces du président de la République, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire a fait un point sur la situation épidémiologique dans la région. Si le taux d’incidence repart à la hausse sous l’effet du variant Delta, la pression hospitalière reste faible.
« La lutte contre le variant Delta est engagée. Il devient désormais majoritaire, avec un niveau de transmissibilité 60 % plus important que le virus originel », indique Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire.
« Aujourd’hui, ce sont plutôt les jeunes qui sont les plus touchés par cette reprise de l’épidémie. Le taux d’incidence pour les plus de 65 ans reste bas. Pour autant, nous savons que l’impact d’une augmentation du nombre de cas aura, dans les semaines à venir, un impact sur l’offre de soins », a poursuivi Jean-Jacques Coiplet.
Des chiffres orientés à la hausse dans le Maine-et-Loire
Dans notre département, le taux d’incidence est de 25,8 cas testés positifs sur 100 000. Ce chiffre était de 18,5 vendredi dernier. Le taux de positivité est passé de 0,8 vendredi à 1 % aujourd’hui. Le variant Delta représente désormais 76 % des cas positifs dans le Maine-et-Loire.
« Il s’agit essentiellement de cas isolés, même si nous avons quelques clusters », précise Nicolas Durand, directeur général adjoint de l’ARS. Un mariage près d’Angers a notamment entraîné la contamination de 36 personnes.
Pour le moment, les hospitalisations continuent de baisser. 53 personnes (contre 57 vendredi) sont hospitalisées dont 9 sont en réanimation dans le Maine-et-Loire.
« Une bonne couverture vaccinale dans la région »
Dans le Maine-et-Loire, 479 788 personnes ont reçu une première injection et 320 790 une seconde. 40 % de la population du département affiche un schéma vaccinal complet à ce jour. « Nous avons une bonne couverture vaccinale dans la région », souligne le directeur de l’ARS. Chaque semaine, 200 000 doses sont livrées en Pays de la Loire. « Nous n’aurons pas de problématique de doses », assure Benoît James, conseiller auprès de la direction à l’ARS des Pays de la Loire.