De 18h30 à 19h30 ce mardi 2 mars, la police nationale a mené une opération de contrôle du respect du couvre-feu près du CHU d’Angers. Des contrôles qui vont se « multiplier » a prévenu le préfet de Maine-et-Loire.
Une dizaine de policiers ont mené une opération de contrôle pour faire respecter le couvre-feu ce mardi 2 mars boulevard Daviers, à Angers. Le préfet de Maine-et-Loire, Pierre Ory, et le directeur départemental de la sécurité publique, Jean Hayet, avaient fait le déplacement pour superviser l’opération.
« Le couvre-feu doit être particulièrement respecté, car notre département connaît une évolution de la pandémie qui est depuis 15 jours pas très bien orientée. Sans ce couvre-feu, la situation serait probablement encore moins bonne », indique Pierre Ory.
Depuis la mise en place du couvre-feu à 18 heures il y a près d’un mois et demi, 1 500 contraventions ont été dressées par les forces de l’ordre pour son non-respect. « Vu l’évolution de la situation sanitaire, j’ai demandé aux forces de l’ordre de multiplier les contrôles du couvre-feu, mais également les contrôles des jauges dans les magasins. Il y a aussi des contrôles aléatoires dans des restaurants qui peuvent servir des travailleurs du BTP. On vérifie que les restaurateurs accueillent bien que des salariés du BTP », prévient le préfet.
Ce mardi 2 mars, 36 véhicules et 13 piétons ont été contrôlés entre 18h30 et 19h30 entraînant la verbalisation de six personnes.
Chaque jour dans le Maine-et-Loire, deux contrôles sont effectués par circonscription, en plus des contrôles qui ont lieu quotidiennement de manière aléatoire. « Samedi dernier, nous avons utilisé des haut-parleurs sur l’esplanade Cœur de Maine pour demander aux gens de rentrer chez eux à 18 heures. Avec le beau temps, nous avons de nouvelles problématiques avec des personnes qui restent dehors plus tard. La semaine dernière, nous étions à La Roseraie où 16 personnes ont été verbalisées », explique Jean Hayet, directeur départemental de la sécurité publique.
« Nous ne faisons pas ça de gaieté de cœur, la situation est pesante. Il s’agit de tout faire pour éviter un troisième confinement », ajoute Pierre Ory.