Ce vendredi 28 février, l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire a tenu une conférence de presse au sujet d’une patiente confirmée positif au coronavirus à Nantes. En parallèle, le CHU d’Angers sera opérationnel pour les tests du coronavirus dans une dizaine de jours.
En France, le dernier bilan des autorités jeudi soir faisait état de 38 personnes infectées par le nouveau coronavirus. Dans la région, un premier cas a été diagnostiqué hier à Nantes. Cette patiente de 58 ans, en vacances en Loire-Atlantique, a été au contact d’un homme, diagnostiqué positif au coronavirus en Picardie.
« Hospitalisée au CHU de Nantes, son état de santé est rassurant. Dès la confirmation, l’ARS Pays de la Loire et Santé publique France (SPF) l’ont contacté pour établir la liste des personnes avec qui elle a été en proximité durant les jours qui ont suivi le début de ses symptômes afin de prendre toutes les mesures possibles pour contenir les éventuelles transmissions du virus. A ce stade, trois personnes vivant en Loire-Atlantique ont ainsi été identifiées comme « cas contact » et feront l’objet d’un suivi pour les 14 jours à venir. A ce jour, 75 cas possibles ont été investigués en Pays-de-la-Loire », indique l’ARS.
François Raffi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Nantes a indiqué être en capacité de réaliser 90 tests par jour au sein de l’établissement nantais. A Angers, le CHU sera opérationnel pour les tests du coronavirus d’ici une dizaine de jours.
Le CHU d’Angers a tenu à rappeler qu’aucun cas de coronavirus n’était enregistré à ce jour à Angers. « Des individus malveillants se présentent en tenue hospitalière chez les angevins en prétendant à tort que le virus serait arrivé sur Angers », a prévenu le Centre Hospitalier Universitaire.
Symptômes et modes de transmission du virus
« Les symptômes principaux sont la fièvre ou la sensation de fièvre et des signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement. Dans les cas plus sévères, le patient peut être victime d’un syndrome de détresse respiratoire aigu, d’une insuffisance rénale aiguë, voire d’une défaillance multi viscérale pouvant entraîner un décès. Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes présentant des pathologies chroniques présentent un risque plus élevé », rappelle l’Agence Régional de Santé.
Le virus Covid-19 (responsable de la maladie) se propage entre humains par voie aérienne, par contact direct avec des sécrétions ou par l’intermédiaire d’un objet contaminé.
« On considère donc que les contacts étroits avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection », souligne le Ministère de la Santé.
Les mesures de prévention
Le port du masque chirurgical est recommandé pour les personnes ayant séjournées en Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), à Singapour, en Corée du Sud, en Iran ou dans les régions de Lombardie et de Vénétie et d’Émilie-Romagne en Italie, pendant les 14 jours suivant leur retour. Il est également recommandé aux personnes malades pour éviter de diffuser la maladie par voie aérienne.
« Le port de ce type de masque par la population lorsqu’elles ne sont pas malades ou lorsqu’elles n’ont pas voyagé dans une zone touchée par le virus afin d’éviter d’attraper le Coronavirus COVID-19 n’est pas recommandé et son efficacité n’est pas démontrée », précise l’Agence Régionale de Santé.
Pour éviter de tomber malade, il est recommandé de se laver les mains régulièrement ou d’utiliser des gels hydro-alcooliques, de tousser et d’éternuer dans le creux de son coude, ou dans un mouchoir à usage unique et d’éviter de se toucher le visage (nez, bouche…).