Une nouvelle conférence de presse de l’Agence Régionale de Santé (ARS) se tenait ce jeudi après-midi. A cette occasion, Jean-Jacques Coiplet, Directeur général de l’ARS, a rappelé que la région était toujours dans un « plateau » avec des chiffres désormais stables depuis plusieurs jours.
Ce jeudi dans en Pays de la Loire, il y a 2394 cas confirmés de Covid-19. Au total, 799 hospitalisations sont en cours et 136 patients sont en réanimation. Seulement 5 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en 24 heures. Du côté de la réanimation, 9 personnes ont pu quitter ce service entre hier et aujourd’hui.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, 872 personnes ont pu regagner leur domicile, soit 55 de plus qu’hier. A l’hôpital, 235 décès sont à déplorer dont 65 dans le Maine-et-Loire.
« La courbe est en train de s’arrondir », a estimé le Dr Pierre Blaise, Directeur du Projet régional de santé.
L’ARS a recensé 350 signalements venant des EHPAD et établissements médicaux sociaux avec 1727 résidents et 1031 professionnels possiblement infectés par le Covid-19. Sur l’ensemble de la période, 170 résidents sont décédés du coronavirus.
Revenant sur la date du 11 mai, Jean-Jacques Coiplet a insisté sur le fait que le déconfinement prévu à cette date ne signifiait pas la « fin de l’épidémie ».
« Le 11 mai, le virus ne va pas s’arrêter. Il continue à circuler activement et il faudra faire preuve de discipline, de patience et continuer les mesures barrières. Si un déconfinement va trop vite, il risque d’être un échec. Même après le 11 mai, le lavage des mains régulier, la distance entre les personnes de 1 mètre et la protection des plus fragiles devront se poursuivrent. Le 11 mai sera un départ et non une fin », a expliqué le Directeur général de l’ARS.
« L’épidémie est en train de décroître grâce au confinement. D’ici le 11 mai, l’effort doit être absolument maximal. Nous devons avoir une baisse la plus importante possible afin d’arriver au déconfinement avec le moins de nouveaux cas possibles de Covid-19. Avec le déconfinement, l’épidémie est susceptible de repartir. Moins nous aurons de cas le 11 mai, plus nous pourrons gérer une reprise de l’épidémie », a précisé le Dr Pierre Blaise.