Coronavirus : 500 hospitaliers du CHU d’Angers demandent plus de moyens dans une lettre ouverte
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Coronavirus : 500 hospitaliers du CHU d’Angers demandent plus de moyens dans une lettre ouverte

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Une lettre ouverte signée par 500 hospitaliers du CHU d’Angers avec le syndicat Force Ouvrière a été adressée au Ministre de la Santé, au préfet ainsi qu’à l’Agence Régionale de Santé (ARS) des Pays de la Loire.

« Nous sommes infirmiers, Aides-Soignants, Agents des Services Hospitaliers, médecins, sages- femmes, ambulanciers, brancardiers, techniciens de laboratoire, préparateurs en pharmacie, manipulateurss radio, administratifs, agents de sécurité, personnels ouvriers et techniques etc… nous travaillons au CHU d’Angers », expliquent-ils.

« Les hospitaliers que nous sommes accueillons les patients et nous continuerons de le faire. Et c’est bien parce que nous continuerons de le faire que l’on vous dit que votre politique qui consiste à ne pas nous donner le matériel nécessaire à savoir : des masques, des tests de dépistage, des produits médicamenteux suffisants. Votre politique qui consiste à ne pas prendre les mesures nécessaires à savoir : réquisitionner toutes les usines qui peuvent fabriquer les masques qui nous manquent, réquisitionner les laboratoires privés qui peuvent faire les tests de dépistage auxquels nous n’avons pas le droit aujourd’hui. Votre politique est criminelle. C’est criminel d’envoyer nos collègues des EHPAD sans masque, comme de ne pas fournir de masques à l’ensemble des personnels dans nos services. Qu’attendez-vous pour nous fournir les masques nécessaires pour protéger chacun d’entre nous et les patients ? C’est inacceptable de ne pas nous dépister systématiquement lorsqu’un de nos collègues est dépisté positif au covid-19 et que nous l’avons côtoyé. Qu’attendez-vous ? Que nous soyons dans la situation de l’AP-HP où d’ores et déjà plus de 1000 agents sont contaminés ? Vous devez mobiliser tout le personnel disponible, ce qui signifie pour vous, M. le Directeur de l’ARS, que vous donniez l’ordre à tous les établissements hospitaliers, sanitaires, et médico sociaux que tous les CDD soient titularisés immédiatement pour garantir que tous les effectifs soient maintenus pour maintenant et pour demain. Nous demandons des actes. Pas des paroles de réconfort. C’est nous qui faisons face aux patients. Nous avons besoin de moyens maintenant ! »