Malgré la crise sanitaire, la construction de logements dans le Maine-et-Loire a continué sa progression en 2020 selon une étude publiée par l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
En France, la construction de logements a baissé de 14 % en 2020, en grande partie à cause de la crise sanitaire. Si cette régression affecte la plupart des départements, le Maine-et-Loire a particulièrement bien résisté. En 2020, le Maine-et-Loire affiche un rebond de 60 % d’ouvertures de chantier, soit 1 600 logements. Cela représente la hausse la plus importante de l’hexagone.
« Le nombre de nouveaux appartements est multiplié par 2,3 mais la construction de maisons se maintient de justesse (-1 %), à un niveau historiquement bas », remarque l’Agence départementale d’information sur le logement (Adil).
« La hausse globale des constructions (+60 %) intervient après une année 2019 en vive régression (-30 %), suite à l’arrêt brutal du dispositif Pinel d’investissement locatif en zone B2. La reprise des constructions d’appartements a été stimulée par le reclassement d’Angers en zone B1, rendant la ville de nouveau éligible au Pinel », rappelle l’Adil.
Forte activité au sein de la métropole angevine
Les disparités de production de logements sont importantes selon les secteurs. Les hausses les plus élevées ont profité à Angers Loire Métropole qui voit sa construction multipliée par deux. La ville d’Angers notamment est en forte progression et concentre à elle seule 43 % des nouveaux logements du département, contre seulement 20 % l’an passé. Parmi les intercommunalités ayant subi une baisse des ouvertures de chantier, le Choletais est le plus impacté : -24 % (-70 logements), principalement en raison de la faiblesse des constructions sur Cholet.
Les besoins en logements pourvus à 93 %
Le Plan Départemental de l’Habitat et de l’Hébergement (PDHH) 2020-2025 détermine les besoins en nouveaux logements de chaque EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) du Maine-et-Loire.
« Sur cette période de six ans, les besoins du département sont estimés à 3 500 logements neufs par an, en fourchette basse. En 2020, le département atteint 93 % de l’objectif, au regard des 3 260 logements ordinaires commencés (hors résidences) », poursuit l’Adil 49.