Les élus de la ville d’Angers, excepté l’opposition, ont voté le budget primitif de la ville d’Angers lors du conseil municipal qui s’est tenu ce lundi soir.
Durant deux heures ce lundi soir, les élus de la ville d’Angers ont débattu du budget primitif qui avait été présenté il y a un mois à l’occasion du débat d’orientation budgétaire.
Annoncé comme un budget « sincère, rigoureux, volontariste et vertueux » par la majorité, le budget 2015 sera de 282,7 millions d’euros en recettes et en dépenses. Avec une hausse des dépenses de fonctionnement de 1,9 % contre 6,7 % l’année précédente et un recours à l’emprunt divisé de moitié passant à 18,8 millions d’euros, le budget prévoit 51,3 millions d’euros d’investissements.
Du côté de l’opposition, Anthony Taillefait a émis des doutes sur la « sincérité budgétaire » annoncée, notamment sur la hausse contenue à 2 % de la masse salariale.
« En raison des augmentations à l’ancienneté des fonctionnaires territoriaux, elle augmentera mécaniquement d’au moins 4 à 6 % », a-t-il indiqué.
Dossier inévitable selon le conseiller de l’opposition, Terra Botanica est à nouveau revenu sur la table.
« Il est très difficile d’évaluer les sommes qui vont être consacrées au sauvetage de Terra Botanica. Vous aviez oublié de signaler aux électeurs que vous alliez utiliser la bonne santé financière de la ville pour éteindre l’incendie Terra Botanica. Le déficit de Terra Botanica peut être évalué à près de six millions », a expliqué Anthony Taillefait.
« Nous avions prévu cinq à six millions pour le projet Rives Nouvelles destiné à préparé l’avenir. Vous nous proposez quatre millions pour réparer votre passé », a-t-il ajouté.
« Nous ne pouvons pas apporter des subventions qui ne sont pas inscrites au budget. Nous n’aurions pas le droit juridiquement de le faire. Je ne comprends pas comment vous pouvez annoncer un chiffre qui ne correspond pas à la réalité. Tout est sur la table. », a répondu Christophe Béchu.
« Lorsque vous indiquez que nous allons mobiliser la bonne santé de la ville d’Angers. Avez-vous oublié les cent millions d’euros de dettes en quatre ans. Des sommes que nous avons trouvées après les élections : 150 millions d’euros d’emprunts toxiques, 3,5 millions de factures sur le Centre de congrès, 20 à 30 millions des ZAC, des factures d’AquaVita et les mesures qui ne figuraient pas dans le budget primitif initial », a conclu un Christophe Béchu agacé.
