Vendredi dernier, à l’occasion d’une réunion au Conseil départemental de Maine-et-Loire, une étude émet l’hypothèse d’une fermeture des collèges Jean-Lurçat et Jean-Vilar situés respectivement dans les quartiers de Monplaisir et la Roseraie.
La présentation de cette étude vendredi dernier proposant la fermeture des collèges Jean-Vilar et Jean-Lurçat à Angers a provoqué de nombreuses réactions. Si du côté du département, son président Christian Gillet estime que « dans l’immédiat, il n’y a pas péril en la demeure. Il n’y a absolument rien de décidé. », la fédération départementale de parents d’élèves FCPE s’alarme de cette décision.
En sous-effectifs, les deux établissements pourraient faire partie d’une réorganisation des établissements au sein du département.
Ce lundi soir, Ahmed El Bahri, adjoint à l’éducation du maire d’Angers, a également réagi.
« Les deux mesures principales prévoient les fermetures simultanées du collège Jean-Lurçat, dans le quartier de Monplaisir, et du collège Jean-Vilar, dans le quartier de la Roseraie. Ce scénario n’est pas crédible, il m’apparaît même irréaliste. Il semble que l’approche principale retenue par le cabinet qu’a mandaté le Département est une approche comptable. La Ville d’Angers ne peut l’accepter. Il me parait nécessaire de rappeler que les deux collèges concernés par cette étude font partie du Réseau des établissements prioritaires et que l’un de ces établissements (Jean-Lurçat) est situé au cœur d’un quartier qui fait l’objet d’un renouvellement urbain. La municipalité ne peut accepter de voir les quartiers les plus défavorisés de la ville d’Angers privés d’un service public d’éducation aussi majeur que celui mis en œuvre dans les collèges. »
