Plus de 1 000 congressistes venus du monde entier sont attendus les 12 et 13 septembre prochains au Centre de Congrès Jean-Monnier pour Cities to Be, le 8e Congrès international du bâtiment durable.
La construction et la ville de demain sont au cœur des enjeux environnementaux, sociaux et économiques actuels. Selon les chiffres de l’ONU, 70% de la population mondiale vivra en zone urbaine en 2050. Aujourd’hui, les villes représentent déjà plus de 70% des émissions de carbone et consomment entre 60 et 80% de l’énergie moniale.
Le 8e congrès international du bâtiment durable Cities to be qui se tiendra les 12 et 13 septembre au Centre de Congrès tentera de répondre aux nombreuses questions qui se posent autour de la construction des territoires de demain.
Organisé par l’Alliance HQE-GBC, Novabuild et le World Green Building Council (WGBC), l’événement qui s’était déroulé l’année dernière à Toronto, réunira plus de 1 000 professionnels venus du monde entier pour partager des retours d’expérience, montrer des solutions tangibles et co-construire les territoires de demain.
« Nous avons choisi d’organiser cette édition à Angers car la ville a une bonne taille pour être très résiliente au changement climatique qui nous attend. Si on arrive à bien faire les choses à Angers on peut inspirer beaucoup d’autres villes », explique Laurent Rossez, président de Novabuild qui co-organise l’événement.
Comment lutter contre la précarité énergétique ? Quelles solutions face à l’étalement urbain ? Comment s’inspirer du vivant pour réinventer la ville ? Autant de questions auxquelles le programme de Cites to Be entend répondre.
Au total, ce sont près de 130 intervenants et environ 60 heures de contenus proposés sous différents formats. Trois plénières seront organisées en abordant les sujets suivants : « A la rescousse de la construction durable : comprendre la magie du cerveau pour (enfin !) tous passer à l’action » ; « Ils ont gagné le pari de la transition, ils vous donnent les solutions, à vous de jouer ! » ; « Money, money, money : pour que les projets ne s’arrêtent pas faute de financements ».
« Il est vraiment urgent d’agir. Le secteur de la construction et du logement représente 33 % des émissions de gaz à effet de serre en France. Nous sommes une partie du problème mais également la solution, ajoute Laurent Rossez. Il faut désormais freiner et changement de modèle, notamment en reconstruisant plutôt que démolir, imaginer d’autres matériaux ou encore avoir une ville connectée qui optimise les ressources et mutualise les énergies. »
Près de 50 ateliers seront organisés ainsi que des visites à Monplaisir et Belle-Beille, concernés par des programmes de rénovation urbaine, ou encore l’écoquartier Desjardins.
En parallèle de ces rendez-vous interprofessionnels qui auront lieu au Centre de Congrès, des événements dédiés au grand public, autour des enjeux de la ville résiliente, de la gestion de l’eau et de l’environnement en milieu urbain seront proposés par l’Ensam et le CFA Maine-et-Loire.