Il y a quelques jours, l’enseigne Bon d’ici, née dans l’agglomération nantaise, a ouvert dans la zone commerciale Grand Maine. Son objectif ? Travailler avec des producteurs locaux en toute transparence.
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Bon d’ici se veut transparent sur les prix et la provenance des produits – © Angers.Villactu.fr
Après deux mois de travaux, le magasin Bon d’ici a ouvert ses portes le mercredi 12 février dernier rue de la Chambre aux Deniers, entre le centre commercial Grand Maine et le Lac de Maine. L’enseigne est née en 2021 à Rezé, près de Nantes. Elle s’est ensuite rapidement développée avec des ouvertures à Saint-Berthevin en Mayenne et à Orvault en 2023. Imaginé par Loïc Le Moaligou, un entrepreneur breton, Bon d’ici a la volonté d’être le plus transparent possible avec le consommateur. Au-dessus de chaque produit vendu, une affiche permet de connaître le producteur, son histoire, la distance qui le sépare du magasin, ou encore le montant qui lui revient sur le prix de vente.
Une volonté de transparence
« Loïc Le Moaligou en avait marre de la grande distribution et du manque de transparence », explique Jérôme Piat, le directeur du magasin angevin. À l’heure où les agriculteurs se mobilisent régulièrement déplorant notamment le faible prix d’achat de leurs produits par la grande distribution, Bon d’ici a décidé de prendre le contre-pied en tissant une relation de confiance. « Nous ne signons pas de contrat avec les producteurs, nous sommes partenaires. Nous n’achetons pas à n’importe quel prix, mais nous ne négocions pas les prix annoncés », souligne Jérôme Piat.
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Jérôme Piat, directeur du magasin Bon d’ici d’Angers – © Angers.Villactu.fr
Une centaine de producteurs
Avant l’ouverture du magasin la semaine dernière, Jérôme Piat, avec son équipe, s’est déplacé aux quatre coins du département pour découvrir les produits de chaque producteur avec lequel le magasin souhaitait travailler. Dans les rayons, les clients peuvent profiter de 2 000 références provenant de 130 producteurs issus à 90 % du Maine-et-Loire. « Pour certains produits, il n’y a pas de producteur dans le département. C’est par exemple le cas pour le Kéfir qui vient de Mayenne ou des biscottes dont la dernière biscotterie artisanale de France se situe en Dordogne », indique Jérôme Piat.
Pour le reste, sur les 500 m² de surface de vente, les clients pourront retrouver les bières et kombuchas de la brasserie Penrose située à seulement quatre kilomètres du magasin, les biscuits Adolila qui viennent du quartier de la Roseraie, Le Crêmet d’Anjou installé au Marché d’intérêt national dans le quartier Saint-Serge, des pop-corn du Bar à pop basé à Segré-en-Anjou Bleu, ou encore du bœuf qui vient de la ferme de la Porte aux Moines, à Beaufort-en-Vallée.
Le concept séduit déjà les angevins puisque l’affluence des premiers jours dépassent largement les objectifs initiaux. « C’est nettement au-dessus de nos espérances. C’était assez incroyable comme engouement. Il y aura peut-être dans quelques temps un deuxième magasin à Angers », note le directeur des lieux.
Le magasin Bon d’ici est ouvert du lundi au samedi de 9 h à 19 h 30 et le dimanche de 8 h 30 à 12 h 30.
Par Sylvain Réault.
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