Depuis cinq ans, la coopérative Brancherlocal permet de faire ses courses en ligne auprès de producteurs, commerçants et artisans locaux, avant de les retirer grâce à plusieurs points de retrait répartis dans l’agglomération.

Ludovic Le Mener et Franck Nouet sont salariés de la coopérative – © Angers.Villactu.fr
Créateur de sites internet, Ludovic Le Mener avait l’envie de rapprocher producteurs et consommateurs depuis longtemps. « Je me demandais comment je pouvais vraiment consommer localement sans faire la tournée de tous les marchés. L’idée a été de s’inspirer des drives proposés par les grandes surfaces », raconte Ludovic Le Mener, fondateur et salarié de la coopérative.
En mai 2020, en pleine crise sanitaire, il commence l’aventure avec un point de retrait chez sa maman, installée à Avrillé. Les nombreuses restrictions liées à la crise sanitaire créaient rapidement un engouement autour de ce concept novateur. Au fil du temps, le projet s’est structuré, devenant une coopérative offrant la possibilité aux clients, producteurs et commerçants, de devenir sociétaires.
Plus de 1 600 clients
« Toutes les décisions sont prises collectivement », souligne Ludovic Le Mener. Avec près de 250 commandes chaque semaine et plus de 1 600 clients depuis le début, Brancherlocal fait de plus en plus d’adeptes. Après avoir fait ses courses en ligne sur le site internet de Brancherlocal, le client se rend ensuite dans l’un des huit points de retrait répartis dans l’agglomération angevine. Les trois salariés peuvent également préparer des commandes pour des entreprises afin que les salariés récupèrent leurs courses à la sortie du travail.
« Notre objectif n’est pas de faire des bénéfices, mais de pérenniser l’activité. Les producteurs fixent leurs prix et la coopérative, dont ils sont membres, prélève une commission de 15,5 % », complète le fondateur de Brancherlocal.
De nouveaux points de retrait
À ce jour, une cinquantaine de producteurs, commerçants, et artisans, font partie de l’aventure. Biscuits, viande, cosmétiques, pizzas, jeux pour enfants autour des fruits et légumes, ou encore produits ménagers sont des produits que les clients peuvent commander en ligne.
« Chacun peut devenir coopérateur et ainsi amener sa pierre à l’édifice », complète Ludovic Le Mener. Pour répondre à la demande, la coopérative prévoit l’ouverture de quatre nouveaux points de retrait. Un service de livraison pour les personnes âgées vivant dans des résidences seniors est également dans les cartons.
Par Sylvain Réault.
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