« Nous avons demandé en vain lors du conseil municipal du 24 juin des mesures exceptionnelles incitatives pour l’utilisation des transports en commun, en complément des mesures classiques annoncées pour la canicule », indique la minorité angevine.
« Mercredi, la de qualité de l’air était qualifié de médiocre par Air Pays de la Loire, la pollution aux particules fines s’accentuera encore ce jeudi et demain et la majorité municipale et communautaire n’a toujours pas pris de décision. Nous demandons la gratuité des transports en commun jusqu’au retour d’un bon indice de qualité de l’air. Nous demandons comme mesure minimale que chaque ticket soit valide durant 24h », réclament l’ensemble des membres de l’opposition angeivine.
De son côté, la ville d’Angers confirme que les fortes chaleurs enregistrées à Angers depuis quelques jours ont une incidence sur la qualité de l’air.
« L’agglomération d’Angers est loin des seuils d’alerte et il n’est pas prévu dans les prochains jours qu’ils soient atteints. Ce n’est que si ces seuils sont atteints ou dépassés que le Préfet de Maine-et-Loire est susceptible de prendre des mesures par arrêté, telle que la circulation alternée. A cette heure, la préfecture de Maine-et-Loire n’a pas saisi la Ville afin qu’elle mette en place un quelconque plan d’urgence en lien avec les transports publics. Dans l’hypothèse où la qualité de l’air viendrait à se dégrader de façon importante, la Communauté urbaine, comme son président s’y est engagé lundi lors de la séance du Conseil municipal, prendrait aussitôt les mesures nécessaires en demandant à son délégataire l’application d’un tarif exceptionnel (un ticket acheté pour toute la journée) afin d’inciter les Angevins à utiliser avant tout les transports en commun lors de leurs déplacements, comme cela a déjà pu être le cas par le passé », explique la ville d’Angers.