Dans un communiqué de presse, le PCF de Maine-et-Loire réagit à l’annonce de l’installation d’une centaine de caméras à Angers en 2015.
« L’équipe Béchu se lamente à longueurs de conseils municipaux sur les placards vides, la dette (pourtant très raisonnable, si on la compare au « coma financier » du conseil général… géré par la droite !), les soi-disant ardoises financières laissées par l’ancienne municipalité … Et l’on découvre le pot aux roses : la majorité a la capacité financière d’investir, au bas mot, 1.3 million d’euros dans la vidéosurveillance, et même plutôt plus de 2 millions si l’on intègre le dispositif pour les logements HLM … L’ancienne équipe a-elle découvert le magot planqué dans la cave par l’ancienne majorité ou bien la communication sur la (pseudo) mauvaise gestion financière fait-elle flop ? En réalité, la majorité est démasquée, prise en flagrant délit de propagande électoraliste … En réalité, l’heure des choix a sonné. Dans une première révision budgétaire, Béchu a sucré plusieurs millions d’euros sous prétexte de pénurie budgétaire. Il a supprimé environ 1 million d’euros pour le logement. Il en met deux pour des caméras de vidéo-surveillance. Pourtant, de l’aveu même de son adjointe, cela ne fera que déplacer le problème. Plutôt des caméras donc que des logements à loyer très modérés ! Cela laisse dubitatif…Vaut-il mieux traiter les problèmes de délinquance, de mal vivre, de nuisances de voisinages en s’occupant du chômage, de la misère, du mal-logement, des SDF, ou mettre des caméras ? Nous préférons évidemment l’efficacité qui consiste à s’occuper de nos concitoyens plutôt que déplacer les problèmes à un cout prohibitif », estime Alain Pagano, Conseiller municipal d’Angers ; Julien Gaboriau Responsable Jeunes Communistes et Valentin Brouillard –Dusong Responsable PCF Angers.