Après la fermeture définitive de l’usine Biopole à Saint-Barthélémy d’Anjou, Angers Loire Métropole a trouvé un accord avec Géval, exploitant de l’usine Biopole.
Au printemps dernier, la société Géval, filiale de Véolia Environnement prenait la décision d’arrêter d’exploiter l’usine de traitement-mécano-biologique. Pour justifier cet arrêt, l’entreprise évoquait « le risque avéré pour la santé physique et mentale de tous les personnels ».
Quelques semaines plus tard, l’arrêt définitif de Biopole était voté par les élus d’Angers Loire.
Angers Loire Métropole et Géval viennent de se mettre d’accord sur un protocole transactionnel qui prévoit une compensation financière de 5,9 millions d’euros pour l’exploitant.
« Il valait mieux une bonne négociation qu’un mauvais procès », résume Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole. Au début des négociations, un montant de 12 millions d’euros était évoqué.
« Une somme réclamée par Véolia en raison des surcoûts liés au mauvais fonctionnement de Biopole, à l’arrêt de l’usine, aux pièces mécaniques achetées et désormais inutiles », explique Angers Loire Métropole.
Cet accord va permettre à Angers Loire Métropole de lancer un appel d’offres pour le transfert, le transport et le traitement des déchets de l’agglomération.
Il reste désormais un contentieux avec Vinci, le constructeur de l’usine.
« Il n’y a aucun doute que notre préjudice sera reconnu et que le constructeur nous indemnisera. Reste deux questions: quand et combien ? », conclut Christophe Béchu.