Déjà présente à Avignon, la « taxe trottoir » vise des enseignes dont les clients occupent l’espace public. Si les restaurateurs et cafetiers paient pour leurs terrasses, ce n’est pas le cas pour des commerces tels que les sandwicheries, kebabs ou snacks.
La ville cherche actuellement de nouvelles sources de revenus. La municipalité regarde du côté d’Avignon, qui a mis en place depuis le début de l’année une « taxe trottoir ». Cet impôt direct est perçu par les communes, comme prévu par le nouveau code général des collectivités locales.
Elle vise les commerces qui occupent l’espace public tels que les sandwicheries, kebabs ou snacks.
« C’est vrai qu’on regarde du côté d’Avignon car cette taxe est un moyen de générer des recettes nouvelles pour une collectivité. Maintenant, nous sommes en pleine réflexion de manière plus globale sur la gestion de l’espace public », explique Jacques Motteau, maire-adjoint chargé des commerces.
Les banques, équipées de distributeurs, pourraient également s’acquitter de cette taxe.
« C’est important d’avoir une politique cohérente pour tous les commerçants afin que ceux-ci n’aient pas l’impression qu’on favorise certains commerces et pas d’autres… ».
Cette taxe doit rapporter à la ville d’Avignon entre 90 000 € et 100 000 € par an, pour une cinquantaine d’enseignes concernées. Un recours en justice avait été déposé par des commerçants de cette ville. Reste à savoir comment réagiront les commerçants d’Angers après des années difficiles liées aux travaux du tramway.