Atos annonce la création d’une centaine d’emplois à Angers grâce à son « usine du futur »
Economie

Atos annonce la création d’une centaine d’emplois à Angers grâce à son « usine du futur »

Atos, spécialiste du cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs, installé dans les anciens locaux de Bull, entreprise rachetée en 2014, a annoncé aujourd’hui la construction de son « usine du futur » à Belle-Beille.

Usine Atos

L’usine Atos est implantée dans le quartier de Belle-Beille – Angers.Villactu.fr

Le maire d’Angers, Christophe Béchu, a annoncé la bonne nouvelle ce jeudi matin à l’occasion d’une conférence de presse. L’entreprise Atos, présente à Angers depuis 2014 et le rachat de Bull, va poursuivre son développement sur le territoire angevin. « Il s’agit pour Angers du plus important investissement industriel depuis 30 ans et l’arrivée de Scania », se réjouit le maire d’Angers.

Considérée par l’entreprise comme son « usine du futur », l’extension de son site angevin qui débutera dans un an, représente un investissement de 60 millions d’euros, dont 1,5 millions de subventions de la Région.

A ce jour, Atos compte à Angers 250 salariés après avoir recruté 50 personnes supplémentaires l’année passée. L’entreprise produit et teste ses supercalculateurs, son simulateur quantique, ses serveurs hauts-de-gamme et ses produits et technologies de cryptologie et cybersécurité.

Les technologies développées dans cette usine sont utilisées par des clients du monde entier (le CEA, Météo France, l’agence française nationale du calcul intensif GENCI ou encore des universités de recherches européennes) afin d’effectuer des prévisions météo, modéliser des crash tests automobiles ou encore exploiter la génomique à des fins de médecine personnalisée.

« Le choix s’est naturellement porté sur Angers avec son histoire, son écosystème économique et sa forte population étudiante », explique Vincent Sarracanie, directeur d’Atos Angers.

Présentation nouvelle usine Atos

Ce jeudi 3 février, le maire d’Angers était accompagné de Vincent Sarracanie, directeur d’Atos Angers, et Eric Grelier, vice-président du conseil régional – Angers.Villactu.fr

La restructuration de son site angevin passera par des démolitions menées par Alter. La pose de la première pierre et le démarrage du chantier est prévue pour janvier 2023. La livraison des nouveaux bâtiments, qui permettra de doubler la capacité de production et augmenter la productivité de 30 %, s’étalera entre 2025 et 2026. La nouvelle usine entraînera une extension du site actuel qui passera ainsi de 4,6 à 7,4 hectares.

A terme, ce projet de nouvelle usine va permettre la création d’une centaine d’emplois qualifiés.

Une usine raccordée au réseau de chaleur de Belle-Beille

En se reconstruisant sur son propre site industriel, le projet d’Atos entend s’inscrire dans un processus limitant l’artificialisation des sols. Outre les nouveaux espaces verts et la toiture en panneaux solaires, l’usine sera fournie en électricité issue d’énergies renouvelables. La conception du site permettra également de réinjecter la chaleur dite fatale issue de la construction de ses serveurs et supercalculateurs dans le réseau de chauffage urbain du quartier.