Les Artaq Awards reviennent pour une 2ème édition : de nouveaux talents, un nouveau jury, une nouvelle sélection, de nouvelles expositions et de nouvelles performances. Du 27 au 29 mai, le festival international Artaq revient à Angers.
Entièrement dédié aux arts urbains, le festival international Artaq revient à Angers. Du 27 au 29 mai, de nombreuses expositions et performances en public seront proposées.
Avec 572 candidatures cette année, les Artaq Awards ont fait nettement mieux que l’an passé. Pour sa première édition en 2010, ce concours international du street art avait suscité la participation de 390 artistes. « C’était déjà beaucoup, car on partait vraiment dans l’inconnu, se rappelle Yves Suty, président de l’association Artaq qui organise le concours. Mais là on est monté en puissance. Des artistes de très grande renommée ont concouru ».
Peintures, sculptures, lightgraff, photos, vidéos, performances… les Artaq Awards distinguent des artistes dans toutes ces disciplines.
Plus de 120 artistes ont été sélectionnés pour exposer à travers la ville pendant trois jours.
Le festival débutera au Chabada avec une soirée de lancement le 26 mai. Puis place du Ralliement, avec une performance sur une cabine de camion. Autour, artistes lauréats et « crew » locaux se relaieront pour refaire la vitrine des Galeries Lafayette, tandis que deux graffeurs s’affronteront au Grand-Théâtre.
L’exposition des artistes retenus par les Awards sera visible salle Chemellier. Des expositions seront aussi à voir à l’abbaye du Ronceray et à l’hôtel de ville, tandis qu’un atelier basé sur la création de slogans sera proposé au centre Jean-Vilar de la Roseraie par l’artiste SP38.
« Ce choc des cultures, par exemple au Grand Théâtre ou à l’abbaye du Ronceray, permet d’y faire venir un public différent, relève Monique Ramognino, adjointe à la culture. C’est aussi dans les gènes du street art, qui investit des lieux inattendus, de manière complètement débridée ».
« Le succès des Awards montre bien cette tendance, avec des artistes en quête de reconnaissance qui veulent sortir de leur pré-carré », relève Yves Suty.
Artaq s’attache surtout à révéler des talents. « Le street art est un domaine si large et si libre que tout le monde peut s’auto-proclamer artiste, pointe le président d’Artaq. Notre but n’est pas donner de bons ou de mauvais points, d’ailleurs aucun classement n’est établi par les Awards, mais de présenter un panorama des artistes de talent qui contribuent à l’évolution des arts urbains ».
Présenté à Angers, où l’exposition salle Chemellier restera visible jusqu’au 18 septembre, ce panorama donnera ensuite lieu à une exposition itinérante à Paris, Bruxelles et Berlin.