Les angevins avaient de nouveau la possibilité de poser des questions au maire d’Angers grâce à un tchat qui a eu lieu lundi soir.
Retrouvez ci-dessous les questions posées au maire :
La région Pays de Loire a vu son nombre d’exploitations bio augmenter de + 18.5 % en 2010 par rapport à 2009 et se situe au 2ème rang des surfaces certifiées bio après la région Midi Pyrénées. Pourtant les cantines scolaires ne proposent toujours pas de menus bio. Comment comptez-vous atteindre l’objectif imposé par le Grenelle de l’environnement, à savoir introduire 20% de produits biologiques dans les cantines scolaires à l’horizon 2012 ? Les bienfaits de l’alimentation biologiques ne sont plus à prouver et la santé de nos enfants constitue une priorité pour la majorité des angevins. Par avance, merci pour votre réponse. // Ménager-Torres
Bonsoir,
C’est vrai ce que vous dites, la part du « bio » dans nos assiettes augmente… et c’est une bonne chose ! Oui, on assiste à un changement dans les mentalités et les pratiques de nos éleveurs et agriculteurs, en particuliers en Pays de la Loire. Et c’est heureux. Vous êtes trop sévère en ce qui concerne les cantines scolaires, surtout à Angers. Les menus tiennent comptent justement de ces nouveaux approvisionnements, nouvelles filières. J’en profite pour rendre hommage aux équipes de l’EPARC, l’établissement qui prépare et confectionne les repas des petits Angevins, chaque jour (près de 9 enfants sur 10). Luc BELOT, mon adjoint à l’Education et à l’Enfance y veille scrupuleusement : qualité, équilibre nutritionnel, produits frais, producteurs locaux sont au rendez-vous. On veut faire plus et augmenter la fréquence des aliments 100% « bio » dans nos cantines. C’est une bonne démarche pour l’environnement et la santé. Savez-vous que des initiatives originales naissent en Anjou ? Tenez, un exemple : la filière du quinoa, que plusieurs dizaines d’agriculteurs développent dans notre département depuis deux ans. C’est une graine qui ne contient pas de gluten et offre des particularités intéressantes sur le plan diététique et culinaire. Eh bien, je me félicite de la commande de quinoa passée auprès de ces producteurs locaux par l’EPARC. Voilà, la direction à suivre !… http://www.eparc.fr
Bonjour M. le Maire, quelle analyse faites-vous de la situation des demandeurs d’asile, en particulier à Angers, ville dont les structures d’accueil semblent saturées… // Francis
En effet Monsieur, Angers, réputée pour son sens de l’accueil et de la solidarité, n’est plus en mesure d’accueillir dignement les demandeurs d’asile C’est un constat que nous faisons avec toutes les associations qui œuvrent au quotidien sur Angers et son agglomération et qui sont épuisées malgré leur dévouement extrême.
Rose-Marie Véron, adjointe aux Affaires Sociales, a ainsi la semaine dernière demandé au Ministre de l’Intérieur de nouvelles mesures nationales pour répondre à ce problème qui ne peut se vivre de façon isolée. Angers propose ainsi au gouvernement de sortir des logiques micro-territoriales et de réguler l’aide au niveau nationale en assurant le Ministre de l’Intérieur de la volonté d’Angers d’agir et de poursuivre dans la dignité à prendre en charge l’arrivée de demandeurs d’asile, Rose-Marie Véron et Daniel Raoul ont obtenu satisfaction de la part du Ministre sur la meilleure répartition des flux à l’échelle régionale. Ainsi, le Préfet de région a été désigné chef de file pour répartir sur les cinq départements les arrivées de nouveaux demandeurs d’asile encore trop souvent systématiquement orientés vers Angers. A suivre…
M.le Maire : que pensez-vous des grandes surfaces angevines qui tentent le coup de force pour ouvrir le dimanche, au mépris des salariés et de la vie de famille ? // M. GUERIN
J’Y SUIS TOTALEMENT OPPOSE ! Effectivement le supermarché Leclerc de St Jean de Linières a relancé une guerre que je croyais finie depuis un demi siècle sur le travail du dimanche : il a décidé unilatéralement d’ouvrir le dimanche.
Le respect du repos dominical pour les employés n’est pas respecté et pire, il risque d’y avoir une contamination auprès de tous les commerçants qui jusqu’à présent, unanimement, sauf les commerces alimentaires de proximité -ce qui est autorisé par la Loi- l’ont respecté. Les élus du Conseil d’Agglomération et du Conseil Général ont pris à l’unanimité une motion dans ce sens. Pour ma part, j’ai fait appel au Préfet pour qu’il prenne un arrêté d’interdiction d’ouverture du dimanche pour ce magasin. A suivre…
Monsieur le Maire,
j’ai pris connaissance de la nouvelle marque de notre territoire : Angers Loire Valley, la vie en grand.
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi on utilise un anglicisme pour faire la promotion d’Angers qui si je ne m’abuse se trouve bien en France.
N’avons nous pas à défendre notre langue maternelle avant tout ?
Sans doute pourrez vous apporter une réponse à cette question qui me semble importante pour la préservation de notre langue.
Je vous en remercie par avance. // Défenseur de la langue française
Je comprends votre réaction : toutefois, il s’agit d’identifier et de localiser Angers pour le plus grand nombre de touristes possible. Il se trouve que je suis allé récemment à Québec, « pays » particulièrement attaché à la conservation et la valorisation de la langue française et je leur ai posé la question (avec inquiétude) s’ils trouvaient inconvenant cette apppellation.
A ma grande surprise, ils ont trouvé que pour eux-mêmes bilingues mais aussi pour tous les touristes cette appellation de Loire Valley était la meilleure des localisations tout en regrettant que le français ait perdu sa vocation de langue universelle nous sommes tombés d’accord sur le fait que dans le tourisme et l’économie l’important c’est d’être clair et pragmatique.