Anne-Laure Blin met en avant l’opposition de l’Académie française et d’une majorité de Français pour éviter « une rupture radicale et systématique entre l’écrit et l’oral ».
Anne-Laure Blin, députée LR de la 3ème circonscription de Maine et Loire, propose d’interdire l’écriture inclusive. Elle argumente que l’Académie française et la majorité de Français n’y sont pas favorables.
Dans un communiqué de presse, Anne-Laure Blin, députée LR de Maine-et-Loire, a fait valoir que l’écriture inclusive « ébranle en profondeur le système de notre langue ». Un projet de loi a été déposé par la députée LR dont l’objectif est d’interdire cette forme d’écriture. Elle a déclaré que cette interdiction permettra de « sauvegarder la langue française et réaffirmer la place fondamentale de l’Académie française ».
La députée met en avant la position de l’Académie française. Cette institution avait jugé que l’écriture inclusive était susceptible d’exclure « les personnes atteintes de dyslexie, de dyspraxie ou encore de dysphasie ». La présence simultanée des suffixes féminins et masculins des mots, séparés par un point, pourrait être perturbant.
Anne-Laure Blin met en avant un sondage de l’IFOP réalisé pour l’Express en février 2021 dans lequel 63 % des Français désapprouvent le recours à l’écriture inclusive.
Pour elle, il s’agit d’une écriture « faussement inclusive » avec pour conséquence « une rupture radicale et systématique entre l’écrit et l’oral ».