La minorité angevine a organisé cette semaine une conférence de presse afin de faire le point sur la situation du SCO :
« Sachons dissocier la responsabilité personnelle du Président de la responsabilité collective des bénévoles, salariés et joueurs… Comme nous avons pu le déclarer, quelque soit l’issue de l’enquête, cette période est dramatique sur le plan humain, sportif et financier. Nous pensons tout d’abord aux salariés, aux joueurs, aux bénévoles, aux supporters du SCO,… qui ont fait leur travail et ont rendu service avec compétence, passion et honnêteté. Cette affaire aura, sans nul doute, des répercutions dévastatrices sur l’image du club.
Rappelons quelques fondamentaux :
Dissocier soutien financier et soutien sportif : ne pas mélanger les genres
Attention donc aux amalgames ! Le scandale qui touche la gestion financière du SCO n’a rien à voir avec l’équipe et ses résultats. (Pour mémoire, Angers SCO est en quart de finale de la coupe de France et classé 9ème du championnat à 5 points du passage en ligue 1).
Nous devons dissocier totalement soutien financier et soutien aux sportifs. Si donc, la Ville a souhaité se constituer partie civile contre le Président Willy Bernard, cela ne doit en rien altérer son soutien à notre équipe de football. Comment expliquer qu’au moment où un administrateur est nommé, la la ville annonce qu’elle bloque sa subvention.
Apporter un soutien indéfectible aux joueurs du SCO et à l’administrateur provisoire désigné
Il nous faut, dès à présent, coopérer avec l’administrateur provisoire – garant de la bonne gestion du club, lui apporter notre soutien et envoyer des signes positifs tant au club, aux actionnaires qu’à la DNCG.
Nous devons éviter que cette période trouble conduit à une descente de division de notre club.
Et pour ce faire, à nous, élus, de manifester notre soutien, de montrer aux joueurs et supporteurs que nous sommes à leur côté, que nous leur faisons pleinement confiance.
A nous également de mobiliser un maximum d’Angevins derrière notre équipe de foot. Le boycott des matchs et du club n’est certainement pas la solution.
Renforcer notre contrôle des structures subventionnées par la Ville
Quelles conclusions pouvons-nous tirer de cette affaire ?
Il est grand temps de changer notre regard sur le contrôle des collectivités. Loin de manifester une défiance, un soupçon de mauvaise gestion ou tout simplement, une pure contrainte administrative, ces contrôles représentent en réalité le meilleur instrument de renforcement des structures subventionnées.
Il ne faudrait pas que cette année positive sur le plan sportif puisse être marquée par une lourde et durable défaite : la descente sur le tapis vert. L’ensemble des partenaires doivent se mobiliser pour éviter ce risque. Dans le même temps, nous devons pouvoir en tirer les leçons pour la suite, nous devons affirmer ensemble « plus jamais ça. »