A l’issue du conseil communautaire du lundi 16 janvier, la métropole d’Angers s’est dotée d’un plan d’adaptation au changement climatique en réponse aux défis environnementaux du territoire.
En juin dernier, le GIEC, groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat des Pays de la Loire, a rendu un rapport inquiétant sur les changements climatiques que pourrait rencontrer la région dans les prochaines années.
L’année 2022 aura été l’une des plus chaudes jamais enregistrées dans le département. Canicules, pénuries d’eau, feux de forêts qui se multiplient… Autant de raisons qui expliquent le besoin pour Angers Loire Métropole de se doter d’un plan relatif aux changements environnementaux.
Agir face au dérèglement climatique
Dans ce rapport de 69 pages, la communauté urbaine souhaite agir sur quatre grands enjeux : la préservation de la qualité de vie et de travail sur le territoire, le maintien des ressources des milieux naturels et des productions agricoles de qualité, l’amélioration de la gestion des risques pour anticiper les réactions en cas d’aléas climatiques, ainsi que le suivi de l’évolution des cycles biologiques liés à la hausse des températures.
Au total, 120 mesures sont proposées et 150 personnes ont été associées à la rédaction du plan qui présente « une série de mesures pour garantir la qualité de vie des habitants, préserver nos ressources naturelles ou être prêts en cas d’épisodes climatiques extrêmes » selon Jean-Marc Verchère, maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole.
A travers trois axes principaux, le plan ambitionne de renforcer la résilience que ce soit au niveau des milieux naturels, des productions et infrastructures fondamentales, auprès des habitants et des communautés, ainsi que des organisations.
« L’enjeu est de taille, ajoute Corinne Bouchoux, vice-présidente d’Angers Loire Métropole en charge de la transition écologique. C’est bien toute la société qu’il va falloir mobiliser pour réussir l’adaptation au changement climatique. »
A l’occasion de ce conseil communautaire, les élus de la minorité ne se sont pas tous montrés convaincus, à l’image d’Elsa Richard (Angers écologique et solidaire) qui indique « rester sur sa faim en termes de décisions politiques et d’atterrissages concrets ».
Par Eline Vion.