Le magazine L’Étudiant a publié son palmarès des principales villes étudiantes. Angers arrive en 11e position perdant une place par rapport à la rentrée précédente. De son côté, une étude de Cadremploi indique que 84 % des cadres franciliens envisagent de quitter Paris. La préfecture de Maine-et-Loire est la grande oubliée de ce classement.
40 000 étudiants satisfaits par la ville d’Angers
Avec l’arrivée de l’Istom sur le campus de Belle-Beille, la ville d’Angers compte désormais 40 000 étudiants. Selon L’Étudiant, Angers est la onzième ville de France où il fait bon étudier derrière Lille, Strasbourg et Paris, mais devant Aix-Marseille, Poitiers, Nice ou encore Nancy. Le trio de tête est composé de Lyon, Toulouse et Montpellier.
Cinq critères ont été retenus pour établir ce classement : l’attractivité, la formation, la vie étudiante, le cadre de vie et l’emploi. Chaque critère comprend différents indicateurs notés de 1 à 10 points. Les trois premiers obtiennent respectivement 112 et 111 points. Angers en compte au total 94.
Pour compléter ce classement, le magazine a organisé un sondage pour connaître le taux de recommandation de chaque ville. Les deux villes les plus recommandées par les lecteurs de L’Étudiant sont Toulouse et Angers.
Une ville boudée par les cadres
D’après une enquête de Cadremploi*, 84 % des cadres franciliens envisagent de quitter la région parisienne pour s’installer en province. Les personnes interrogées se déclarent à 55 % pas satisfaites de leur situation, principalement à cause du coût de la vie (77 % des réponses), le temps de transport (56 %), le manque de proximité avec la nature (54 %), l’environnement dégradé (48 %) ou encore les problèmes de logement (48 %).
Comme en 2017, Bordeaux (54 %) se place en tête des villes qui attirent le plus les candidats au départ, devant Nantes (42 %) qui passe en deuxième position reléguant Lyon (41,5 %) à la troisième place du podium.
Sur la vingtaine de villes, Angers est la grande absente du classement. Si les cadres ont pensé à des villes de taille équivalente ou plus petites comme Tours, Orléans, Grenoble, Brest, Dijon ou encore Metz, la préfecture du Maine-et-Loire n’est pas évoquée en cas de départ de la région parisienne.
* Enquête réalisée du 12 au 14 juillet 2018 par questionnaire auto-administré en ligne auprès de 1 786 candidats inscrits sur le site internet de Cadremploi.