À moins de trois ans des nouvelles élections municipales, un nouveau mouvement politique baptisé « Angers en commun » vient de voir le jour.
En 2020, lors des dernières élections municipales à Angers, la liste Angers citoyenne et populaire avait obtenu 5,12 % des suffrages. Représentée au conseil municipal par Claire Schweitzer (La France insoumise), elle évolue trois ans plus tard et devient Angers en commun.
« Pour gagner en 2026, il faudra que la gauche soit unie »
Ce nouveau collectif, dont Claire Schweitzer est la co-présidente, se présente comme « un mouvement de citoyens et d’élus engagés à faire d’Angers une ville plus juste et plus respectueuse de ses habitants et de sa biodiversité ». Cette association qui compte une quinzaine d’adhérents entend « faire émerger un autre projet pour Angers et Angers Loire Métropole avec l’ensemble des forces sociales, écologistes et citoyennes ».
« Pour gagner en 2026, il faudra que la gauche soit unie », assure Claire Schweitzer, qui espère bien que la ville d’Angers bascule à gauche dans trois ans. Il faut dire que le bilan de la majorité, à mi-mandat, n’est pas flatteur à écouter la conseillère municipale d’opposition : « Le premier mandat de Christophe Béchu a été marqué par de nombreuses dépenses, pas forcément pour de bonnes raisons. Durant ce deuxième mandat, de nombreux budgets ont baissé, notamment pour les associations. Il y a un très grand attentisme en ce qui concerne l’écologie. Il y a beaucoup d’effets d’annonce pour peu de concret. Le parking à silo, qui est une ineptie, est un bon exemple. La politique de transport n’est pas à la hauteur non plus. »
Travailler avec les autres groupes d’opposition
Pour ces militants, l’objectif est de travailler avec les deux autres groupes d’opposition, « Aimer Angers » et « Angers Écologique et Solidaire ». Toutefois, « nous ne voulons pas être un parti de masse. Nous visons la qualité », précise Claire Schweitzer, qui ne sera pas forcément la tête de liste pour les prochaines élections municipales.
« Avoir trois listes en 2020 n’était pas une bonne chose. Nous avons vu le résultat. A partir du moment où nous partageons les mêmes valeurs, nous pouvons travailler ensemble », conclut celle qui siège aussi au conseil régional.
Par Sylvain Réault.