Comme dans de nombreuses villes en France, les angevins sont descendus dans la rue pour marcher contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre.
Les élus étaient en tête du cortège – © Angers.Villactu.fr
Plus de 1 500 personnes ont répondu à l’appel du maire d’Angers, Jean-Marc Verchère, et de la présidente du Département de Maine-et-Loire, Florence Dabin, afin de marcher « pour la République et contre l’antisémitisme ».
Malgré le mauvais temps, les angevins ont suivi les élus qui menaient le cortège, dont Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires. Parti de l’Hôtel de ville, le cortège a rejoint la préfecture de Maine-et-Loire dans le calme, sans prise de parole. Une simple Marseillaise a clôturé la mobilisation.
« Il était important que les angevins puissent venir témoigner dans la dignité, dans le recueillement, mais aussi dans la fermeté, la nécessité que nous soyons unis, alors qu’en l’espace d’un mois, il vient d’y avoir près de trois fois plus d’actes antisémites dans ce pays que durant toute l’année écoulée. Nous ne pouvons pas tolérer qu’en France, certains de nos concitoyens aient peur parce qu’ils portent un nom à consonance juive ou qu’ils le sont. Avec beaucoup de détermination, nous voulons dire qu’il n’y a pas de place pour des actes antisémites dans notre pays », a rappelé l’ancien maire d’Angers, Christophe Béchu.
400 personnes rassemblées la veille place du Ralliement
Ce samedi 11 novembre, près de 400 personnes étaient présentes place du Ralliement pour réclamer un « cessez le feu immédiat » entre Israël et la Palestine. « Les organisations syndicales expriment leur plus grande inquiétude face à la dégradation de la situation dans les territoires palestiniens et en Israël. Horrifiées par les actes guerriers et le nombre de morts qui ne cesse d’augmenter, elles appellent à l’arrêt des bombardements, au cessez le feu immédiat, à la libération des otages et à la levée du blocus contre Gaza », indiquait l’intersyndicale dans un communiqué.
