Malgré une utilisation en hausse l’année passée, le service d’autopartage Citiz est encore peu utilisé par les angevins. La collectivité aimerait prochainement atteindre la barre symbolique des 1 000 abonnés.
Ce lundi 13 février 2023, les élus d’Angers Loire Métropole voteront une très légère augmentation (+0,02 €) des tarifs kilométriques du service d’autopartage Citiz. Créé en 2011 sous le nom d’Autocité +, il a rejoint le réseau national Citiz en 2019. A ce jour, seize stations sont réparties à travers la ville, mais aussi plus récemment aux Ponts-de-Cé, devant la mairie. Les utilisateurs disposent de 26 véhicules, dont quatre hybrides et un adapté aux personnes à mobilité réduite, accessibles 24 heures sur 24 sur réservation.
« Nous avons des particuliers, mais aussi des collectivités, des entreprises et des associations qui utilisent ce service d’autopartage », indique Corinne Bouchoux, vice-présidente d’Angers Loire Métropole chargée de la transition écologique et des mobilités.
En 2022, 7 600 réservations ont été effectuées, soit une hausse de 15 % par rapport à 2021. Selon les calculs de la collectivité, une voiture partagée remplace huit voitures individuelles et libère l’équivalent de trois places de stationnement. Ce service, accessible avec ou sans abonnement, permet de se déplacer n’importe où, à condition de ramener le véhicule à sa station d’origine. Chaque usage est facturé en fonction du temps passé et du nombre de kilomètres parcourus.
Atteindre les 1 000 abonnés
En 2022, 71 % des utilisateurs étaient des particuliers, 19 % des entreprises et 8 % des collectivités. Le nombre d’abonnés a atteint 830 usagers, soit une hausse de 26 % par rapport à 2021. « Nous visons les 1 000 abonnés assez rapidement afin de développer le nombre de stations dans l’agglomération », poursuit Corinne Bouchoux.
Au total, 80 villes utilisent le service d’autopartage Citiz. L’abonnement utilisé à Angers fonctionne également dans les villes dans lesquelles Citiz est présent. « Ce service doit permettre de renoncer à la deuxième voiture », espère Corinne Bouchoux.