A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme ce mercredi 8 mars, l’intersyndicale a appelé les angevins à se réunir place Ralliement.
Ce mercredi 8 mars, les manifestants se sont rassemblés place du Ralliement en plus petit comité que la veille – © Eline Vion
La pluie n’a pas empêché les manifestants de se réunir ce mercredi 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme. Au lendemain d’une journée de très forte mobilisation contre la réforme des retraites, l’intersyndicale a appelé à un nouveau rassemblement pour soutenir les droits de la femme.
« La grève se poursuit et la mobilisation aussi. L’intersyndicale souhaite mettre en avant le côté injuste et pénalisant de la réforme envers les femmes, comme le gouvernement le reconnaît lui-même. Elles ne partent que rarement à la retraite avec une carrière à taux plein, alors leur demander deux ans de plus d’efforts, ce n’est pas possible », explique Catherine Rochard, représentante Force ouvrière du Maine-et-Loire.
Parmi les manifestants, beaucoup de femmes se sont mobilisées pour faire entendre leurs voix. C’est le cas de Suzy et Laure : « Nous avons quitté notre travail à 15h40, heure à laquelle nous ne sommes plus payées comme les hommes. Le militantisme féministe c’est important pour nous, et le contexte actuel le rend encore plus concret. Les femmes sont celles qui vont en pâtir le plus dans cette réforme des retraites, ce n’est pas normal ».
Même constat pour Rani et Maïwenn, deux lycéennes de seize ans : « Aujourd’hui, nous sommes venues militer pour les droits des femmes et contre la retraite qui est profondément injuste. Nous attendons du changement afin que les femmes soient réellement égales aux hommes. Le gouvernement sait qu’il y a des inégalités entre les hommes et les femmes, pourtant il ferme les yeux ».
Un autre rassemblement est organisé par le Collectif du 8 mars, place Ralliement à Angers, à 18 h. Les manifestants emprunteront les rues Lenepveu et du Mail, les boulevards Foch et du Roi René, ainsi que la rue Toussaint.
Par Eline Vion.
