La ville d’Angers, notamment jumelée avec Osnabrück en Allemagne, compte une riche variété de lieux et d’événements pour découvrir la culture allemande.
Un morceau du mur de Berlin est visible sur le parvis du cinéma – © Angers.Villactu.fr
Dans la ville d’Angers, comme dans beaucoup d’autres villes du nord-ouest de la France, la culture allemande est souvent mise en valeur. En 2024, plusieurs lieux à Angers mettent en avant cette culture. Parmi eux, les angevins peuvent trouver un fragment du mur de Berlin, des projections de films allemands, des événements et échanges franco-allemands,…
Le fragment du mur de Berlin
Un morceau du mur de Berlin a été offert à la ville d’Angers en 2011. Les angevins peuvent le voir devant l’entrée du cinéma Pathé. En 2022, à l’occasion de la Fête de l’Europe, un lutrin a été installé à proximité afin de mettre en valeur ce fragment. Les nouvelles générations n’ont pas toujours connaissance de cette partie de l’histoire. Aujourd’hui, ce mur symbolise la mémoire allemande à Angers.
La semaine du cinéma de langue allemande
C’est un événement cinématographique annuel qui se déroule à Angers. Les angevins peuvent découvrir une programmation riche et variée de films en langue allemande. L’événement a en général lieu au printemps. En 2024, il s’est déroulé du 3 au 9 avril, principalement au cinéma Les 400 Coups et au Pathé Angers.
En plus des projections, des discussions et des ateliers sont souvent organisés pour approfondir la compréhension des films et explorer les thèmes abordés.
Exposition Regards à Angers
L’exposition intitulée « Regards – Résistances et Déportation » à Angers a mis en lumière l’impact de l’occupation allemande sur les habitants de la ville. Elle présentait des portraits de résistants et de déportés angevins, dont les noms ont été donnés à des écoles, des places et des boulevards, et invite à découvrir leur histoire pour ne pas oublier les événements de cette période.
Cette exposition, qui était visible sur le parvis de l’Hôtel de Ville, a été organisée dans le cadre des commémorations de la Journée nationale du souvenir de la déportation et de la victoire des forces alliées sur l’Allemagne. Elle a été créée avec la collaboration de personnalités et d’institutions telles que l’historien Alain Jacobzone, les Archives départementales, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, ou encore le musée de l’Ordre de la Libération .
Les associations culturelles qui organisent des événements et des échanges franco-allemands à Angers
Angers offre également un éventail d’associations culturelles qui permettent de s’imprégner de la culture allemande. Elles organisent notamment des événements et des échanges franco-allemands.
Parmi ces associations, on trouve la Maison de l’Europe Angers & 49, qui a récemment organisé un Café européen sur le thème de la poésie franco-allemande. Cet événement a été animé par Franziska Beyer-Lallauret, poète allemande et professeure au lycée Joachim du Bellay.
Liens avec la ville allemande Osnabrück
En outre, la ville d’Angers entretient des liens étroits avec la ville d’Osnabrück en Allemagne, ce qui se reflète dans diverses activités culturelles telles que les cafés européens ou les concerts. Ces rencontres sont des occasions pour les participants de contribuer à des projets interactifs et de célébrer des anniversaires importants comme celui du Traité de Paix de Westphalie.
Le Goethe-Institut, dédié à la culture allemande
Le Goethe-Institut est avant tout un centre d’examen. Néanmoins, il propose une variété de cours d’allemand, y compris des cours individuels qui peuvent se dérouler sur place ou en ligne via des outils de conférence web.
Pour ceux qui sont intéressés par la culture allemande ou qui souhaitent améliorer leurs compétences linguistiques en allemand, le Goethe-Institut est une ressource précieuse offrant des opportunités d’apprentissage et de certification.
Ces initiatives enrichissent, donc, le tissu culturel d’Angers et offrent de belles occasions d’explorer la culture allemande sans quitter la France.
Article proposé par Quentin de Bonjour Berlin.
